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Un journaliste de Sputnik russe fustige la russophobie des médias ukrainiens devant l’Onu
Un journaliste de Sputnik russe fustige la russophobie des médias ukrainiens devant l’Onu
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Certaines personnalités ukrainiennes profitent du conflit pour laisser libre cours à une russophobie virulente, a déploré le directeur exécutif de l’agence... 14.03.2023, Sputnik Afrique
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Toutes les digues semblent avoir sauté. Dans le sillage du conflit, d’importants acteurs de la société ukrainienne s’adonnent à une russophobie de plus en plus décomplexée, appelant parfois au meurtre et à la violence, a déploré devant l’Onu Kirill Vychinski, directeur exécutif de l’agence Rossiya Segodnya.Le responsable s’est dit effaré par certains propos entendus dans les médias ukrainiens. Il a par exemple rappelé que le journaliste Fakhroudin Sharafmal avait invité à "exterminer les enfants russes" sur la chaîne 24. D’autres sont allés jusqu’à demander à ce qu’on castre des prisonniers russes, a encore rappelé Kirill Vychinski.Kirill Vychinski a en outre souligné que cette russophobie s’était étendue à d’autres pays d’Europe. Les discours haineux contre les Russes se multiplient notamment en Pologne. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki l’avait d’ailleurs admis en mars 2022, déclarant que la russophobie était devenue "tendance et acceptée comme une réalité" dans le pays.Même chez les diplomatesLes actes de russophobie se sont multipliés dans le sillage du conflit en Ukraine, affectant plusieurs pays européens. En Suisse, des enfants russes subissent des harcèlements dans certaines écoles déplorait ainsi le quotidien Le Matin dans les premières semaines de conflit. Un médecin zurichois avait même refusé de soigner un patient russe séropositif, en mars 2022.Même refrain en France, où des tags insultants avaient été retrouvés sur la cathédrale orthodoxe de Paris. À Strasbourg, une croix gammée avait également été taguée sur l’enceinte du Consulat général de Russie, en février 2022.Des comportements qui se retrouvent même dans les plus hautes sphères. En août dernier, une diplomate au consulat général de Norvège à Mourmansk avait ainsi créé la polémique en déclarant détester les Russes. Moscou l’avait invité à quitter le pays.
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Un journaliste de Sputnik russe fustige la russophobie des médias ukrainiens devant l’Onu
18:31 14.03.2023 (Mis à jour: 23:34 14.03.2023) Certaines personnalités ukrainiennes profitent du conflit pour laisser libre cours à une russophobie virulente, a déploré le directeur exécutif de l’agence Rossiya Segodnya, Kirill Vychinski.
Toutes les digues semblent avoir sauté. Dans le sillage du conflit, d’importants acteurs de la société ukrainienne s’adonnent à une russophobie de plus en plus décomplexée, appelant parfois au meurtre et à la violence,
a déploré devant l’Onu Kirill Vychinski, directeur exécutif de l’agence Rossiya Segodnya.
Le responsable s’est dit effaré par certains propos entendus dans les médias ukrainiens. Il a par exemple rappelé que le journaliste Fakhroudin Sharafmal avait invité à "exterminer les enfants russes" sur la chaîne 24. D’autres sont allés jusqu’à demander à ce qu’on castre des prisonniers russes, a encore rappelé Kirill Vychinski.
"Le médecin ukrainien Gennadi Drouzenko, chef d’un hôpital mobile, a appelé à la castration des prisonniers de guerre russes, car ce sont des cafards, non des humains […] Ces déclarations sont mises en pratique aujourd'hui - cela se voit dans les exécutions de prisonniers russes, dans les traitements inhumains dont ils sont victimes, dans la façon dont les civils du Donbass russophones sont bombardés", a déploré le responsable russe.
Kirill Vychinski a en outre souligné que cette russophobie s’était étendue à d’autres pays d’Europe. Les discours haineux contre les Russes se multiplient notamment en Pologne. Le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki l’avait d’ailleurs admis en mars 2022, déclarant que la russophobie était devenue "tendance et acceptée comme une réalité" dans le pays.
Les actes de russophobie se sont multipliés dans le sillage du conflit en Ukraine, affectant plusieurs pays européens. En Suisse, des enfants russes subissent des harcèlements dans certaines écoles déplorait ainsi le quotidien Le Matin dans les premières semaines de conflit. Un médecin zurichois avait même refusé de soigner un patient russe séropositif, en mars 2022.
Même refrain en France, où des tags insultants avaient été retrouvés sur la cathédrale orthodoxe de Paris. À Strasbourg, une croix gammée avait également été taguée sur l’enceinte du Consulat général de Russie, en février 2022.
Des comportements qui se retrouvent même dans les plus hautes sphères. En août dernier, une diplomate au consulat général de Norvège à Mourmansk avait ainsi créé la polémique
en déclarant détester les Russes. Moscou l’avait invité à quitter le pays.