Moscou conditionne l’éventuelle prolongation de l'accord céréalier

© Sputnik . Nataliya Seliverstova / Accéder à la base multimédiaMinsitère des Affaires étrangères et une tour du Kremlin
Minsitère des Affaires étrangères et une tour du Kremlin  - Sputnik Afrique, 1920, 05.03.2023
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Moscou est prêt à prolonger l’accord céréalier, qui expire dans quelques jours, seulement si toutes les parties prenantes s’engagent à respecter leurs obligations, selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
La Russie est prête à remplir les modalités de "l'accord sur les céréales", si toutes les parties prenantes tiennent leurs promesses, a déclaré, ce dimanche 5 mars, Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, sur la chaîne de télévision russe Rossiya 1.
Elle a souligné que l’accord prévoyait des obligations pour toutes les parties et non pour une seule.
"Si cet accord est équitable, alors nous avons toujours rempli nos obligations et les remplirons pour tous les accords", a indiqué Mme Zakharova.
Quoiqu’il en soit, la durée de validité de l'accord céréalier expire le 18 mars.

Non-respect de ses obligations par la partie occidentale

Précédemment, Moscou avait déclaré que l'Occident "enterrait" l'initiative humanitaire d’Antonio Guterres, secrétaire général de l'Onu, en sabotant la mise en œuvre de la partie russe du paquet. L'accord céréalier signé le 22 juillet 2022 à Istanbul est le gros morceau d’une série qui prévoit en outre le déblocage des exportations russes de nourriture et d'engrais. Or cette partie des accords n’est toujours pas respectée par l’Occident, malgré les assurances de l’Onu selon lesquelles les restrictions citées seront levées comme convenu.
Selon la diplomatie russe, il "est temps d'arrêter de jouer la carte de la nourriture", puisque la plus grosse part des céréales d'Ukraine ne va pas aux pays les plus pauvres, mais à l'Union européenne (UE) à des prix inférieurs aux prix normaux.
"Si nous parlons du remplissage des poches par les entreprises occidentales, avant tout américaines, et de leur désir de tricher une fois de plus, alors cela revient aux machinations de Blinken [le secrétaire d’État américain, ndlr]", a conclu Mme Zakharova.
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