Le Président de la RCA dénonce "une ingérence extérieure"

© Photo Capture d'écran de l'interview Faustin-Archange Touadéra, président centrafricain
Faustin-Archange Touadéra, président centrafricain - Sputnik Afrique, 1920, 05.03.2023
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Faustin-Archange Touadéra a dénoncé une ingérence extérieure qui empêche la Centrafrique de garantir sa sécurité. Le Président accuse également les partenaires de la RCA d’entraver l’envoi d’aide internationale au gouvernement du pays.
L’ingérence extérieure, notamment l’embargo sur l’envoi d’armes au gouvernement centrafricain, empêche la République centrafricaine de garantir sa sécurité, a déclaré Faustin-Archange Touadéra, son Président, lors de la 5e Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés (LDC5), qui se déroule au Qatar.
Selon le chef d’État, les progrès réalisés par la RCA sur les questions de sécurité et de réconciliation nationale ne sont pas suffisants, à cause de l'embargo qui constitue une ingérence extérieure dans les affaires du pays.
Le Président a noté que son peuple ne comprenait pas comment le pays demeurait "l'un des plus pauvres du monde" 60 ans après son accès à l’indépendance, malgré ses réserves naturelles abondantes, en or, diamants, cobalt, pétrole et uranium.

Le refus d’aide de l’Occident?

Il a accusé les partenaires internationaux de freiner expressément le développement et le progrès du pays avec la suspension de l'aide des ONG internationales à son gouvernement.
Selon lui, les conditions de la transition vers la prospérité sont difficiles sans l'aide financière et technique des partenaires internationaux, de l'Union européenne (UE) et de la Banque mondiale (BM). La population de la République centrafricaine a été prise en otage, c’est pourquoi le pays appelle à la levée des mesures de suspension financière instaurée il y a trois ans, a déclaré M.Touadéra.

La 5e Conférence de l’Onu sur les pays les moins avancés

Placée sous le slogan "du potentiel à la prospérité", la 5e édition de la Conférence des Nations unies sur les pays les moins avancés s'est ouverte ce 5 mars à Doha et prendra fin le 9 du mois.
Elle est destinée à accélérer le développement durable dans les lieux où l'aide internationale est la plus nécessaire, et d'exploiter pleinement le potentiel des pays les moins avancés en les aidant à progresser sur la voie de la prospérité.
En octobre dernier, le Président Touadéra avait plaidé pour une réforme profonde de l’Onu, prétextant que cette organisation était un produit d’une ère révolue.
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