Ce virus risque de susciter une nouvelle pandémie en cas de mutation, alerte l’OMS

© AFP 2024 SIA KAMBOUUn médecin en Côte d’Ivoire
Un médecin en Côte d’Ivoire - Sputnik Afrique, 1920, 02.03.2023
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La grippe aviaire, dont la mortalité atteint 50% chez les humains, préoccupe les autorités sanitaires mondiales. Si le virus mute et se transmet entre êtres humains, il pourrait provoquer une pandémie, indique un responsable de l’OMS. Raison pour laquelle il est important de surveiller de près la situation en cas d’éventuelle mutation.
L’humanité doit être préparée à une nouvelle pandémie si le virus de la grippe aviaire mute, prévient un épidémiologiste de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
La grippe aviaire a déjà tué des millions d’oiseaux sauvages partout dans le monde. La moitié des personnes ayant attrapé le virus via des animaux infectés sont décédées. Même si le virus ne se transmet aux humains que par contact direct avec des animaux infectés, les médecins redoutent le pire:
"On craint que le virus acquière la capacité de se propager durablement d'une personne à l'autre et puisse déclencher une nouvelle pandémie. Nous devons nous y préparer", a estimé Richard Pebody, responsable de l’OMS, interrogé par El Pais.
Et d’ajouter que la situation "est inquiétante, car il y a un risque potentiel pour l'homme".

Mesures de prévention

Pour l’heure, il n’y a "aucune preuve de propagation entre êtres humains". Mais le spécialiste juge nécessaire de rester "vigilant".
"Nous devons mettre en place un système de surveillance robuste afin de pouvoir détecter rapidement toute mutation préoccupante et de nous assurer que nous disposons de vaccins candidats en cas de besoin", a estimé M.Pebody.
Et d’ajouter qu’il ne faut pas ramasser d’oiseaux ou d’autres animaux morts ou mourants. Enfin, les travailleurs des élevages de volailles doivent être bien protégés, conclut-il.
Depuis octobre 2021, l'Europe subit une flambée de grippe aviaire hautement pathogène la plus dévastatrice qu’elle n’ait jamais connue, selon les autorités sanitaires françaises.
Cette épizootie touche pratiquement tous les continents, dont l’Europe, l’Asie, les Amériques et l’Afrique. Depuis 2003, près de 900 personnes ont été contaminées via des animaux dont plus de la moitié est morte.
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