Sabotage des Nord Stream: deux avions de l’Otan ne quittaient pas la zone en juin - images

© Sputnik . Ministère danois de la DéfenseUne fuite du gaz suite à l'explosion sur les Nord Stream, septembre 2022
Une fuite du gaz suite à l'explosion sur les Nord Stream, septembre 2022 - Sputnik Afrique, 1920, 11.02.2023
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En juin 2022, des avions des forces navales américaines et allemandes ont régulièrement survolé la zone des futures explosions des gazoducs Nord Stream pendant les exercices Baltops-22. Leur présence ressort de l’analyse par Sputnik des archives du portail Flightradar24.
Après avoir analysé les trajets dans les archives du site de suivi des vols Flightradar24, Sputnik a conclu que des avions de l’Otan avaient régulièrement patrouillé dans la zone du sabotage des gazoducs Nord Stream pendant les exercices Baltops-22.
Le 8 février, le journaliste américain Seymour Hersh, réputé pour ses nombreuses enquêtes, a annoncé qu’en juin dernier des plongeurs de la marine américaine avaient posé des explosifs sur les gazoducs. Ensuite, ces explosifs ont été activés par l’armée norvégienne.
Selon Flightradar24, du 8 au 16 juin des avions allemands et américains P-3 Orion et P-8 Poseidon avaient effectué des vols réguliers au-dessus de la zone du futur sabotage. Ils se déplaçaient à basse altitude et pratiquement pendant chaque sortie ils désactivaient leur transpondeur ce qui avaient rendu impossible l’enregistrement de leur trajectoire par Flightradar24.
Avant le 8 et après le 16 juin, des avions n’avaient pas été détectés dans la zone.

Contrôle de la présence d’éventuels témoins

L’expert militaire et rédacteur en chef de la revue Natsionalnaïa oborona (Défense nationale) Igor Korotchenko estime qu’au mois de juin les avions de l’Otan ont suivi le travail des groupes de plongeurs effectuant leur mission de sabotage.
"Il est probable qu’à un moment donné les saboteurs posaient les explosifs. Par conséquent, il fallait contrôler la présence et l’absence de navires qui pourraient être témoins de l’opération en cours sur la zone. D’autre part, le suivi aérien aurait permis, en cas de nécessité, d’évacuer d’urgence les plongeurs s’ils avaient eu des problèmes ou s’ils avaient été détectés. Car l’opération avait été menée là où le trafic maritime était intense et où les moyens de contrôle fonctionnaient activement", a-t-il commenté pour Sputnik.
Selon l’expert, les données de Flightradar s’inscrivent dans l’exposé présenté par Seymour Hersh.
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