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L’ambassadeur russe révèle comment les Centrafricains réagissent au retrait français
L’ambassadeur russe révèle comment les Centrafricains réagissent au retrait français
Sputnik Afrique
En Centrafrique, le retrait de la mission française est considéré comme l’achèvement de l’époque néocolonialiste, selon l’ambassadeur russe à Bangui. 03.02.2023, Sputnik Afrique
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Le 15 décembre, les 47 derniers soldats français d’un effectif de 130 militaires de la mission logistique basée en Centrafrique avaient quitté le pays.Il a ajouté que d’après les estimations prépondérantes, "les Centrafricains envisagent le retrait de la mission logistique française comme le début de la fin de l’ère du néocolonialisme français".Alexandre Bikantov a indiqué que la sortie française de la Centrafrique n’avait pas eu d’effets sur la situation dans le pays : l’armée centrafricaine a mis en déroute une grande partie des formations armées illégales à l’aide d’instructeurs russes.Personne ne les a chassésSimplice Sarandji, président de l’Assemblée nationale, avait précédemment déclaré à Sputnik que la Centrafrique n’avait pas chassé les militaires français de son territoire et que c’était une décision de Paris.L’armée hexagonale a quitté la Centrafrique après 62 ans de présence, même si la RCA est indépendante depuis août 1960. Elle est intervenue à plusieurs reprises dans le pays: dans les années 1979-1981 avec les opérations Caban et Barracuda, de 1996 à 1997 avec les opérations Almandin I, II et III, en 2003 avec Boali, et en 2016 avec Sangaris.Un pays ouvert à développer des coopérationsMalgré ce départ la République centrafricaine ne nourrit pas de grief particulier à l’égard de la France, a déclaré à Sputnik le Premier ministre Félix Moloua."Bangui n’a pas de problèmes avec Paris. Nous sommes ouverts. La Centrafrique est un pays pauvre, qui n’a subi que des conflits, mais qui a aussi des potentialités et qui veut les exploiter au bénéfice de sa population. Pourquoi développer des climats de méfiance entre États? […] Nous sommes ouverts à développer des coopérations avec tous les pays, pourvues qu’elles soient win-win et transparentes", a-t-il expliqué.
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L’ambassadeur russe révèle comment les Centrafricains réagissent au retrait français
En Centrafrique, le retrait de la mission française est considéré comme l’achèvement de l’époque néocolonialiste, selon l’ambassadeur russe à Bangui.
Le 15 décembre, les 47 derniers soldats français d’un effectif de 130 militaires de la mission logistique basée en Centrafrique avaient quitté le pays.
"Un événement historique a eu lieu: la France a définitivement évacué les restes de son contingent militaire. Il s’agit d’une mission logistique relativement peu nombreuse", a commenté à Sputnik l’ambassadeur russe en Centrafrique Alexandre Bikantov.
Il a ajouté que d’après les estimations prépondérantes, "les Centrafricains envisagent le retrait de la mission logistique française comme le début de la fin de l’ère du néocolonialisme français".
Alexandre Bikantov a indiqué que la sortie française de la Centrafrique n’avait pas eu d’effets sur la situation dans le pays : l’armée centrafricaine a mis en déroute une grande partie des formations armées illégales
à l’aide d’instructeurs russes.
Personne ne les a chassés
Simplice Sarandji, président de l’Assemblée nationale, avait précédemment déclaré à Sputnik que la Centrafrique n’avait pas chassé les militaires français de son territoire et que c’était une décision de Paris.
L’armée hexagonale a quitté la Centrafrique après 62 ans de présence, même si la RCA est indépendante depuis août 1960. Elle est intervenue à plusieurs reprises dans le pays: dans les années 1979-1981 avec les opérations Caban et Barracuda, de 1996 à 1997 avec les opérations Almandin I, II et III, en 2003 avec Boali, et en 2016 avec Sangaris.
Un pays ouvert à développer des coopérations
Malgré ce départ la République centrafricaine ne nourrit pas de grief particulier à l’égard de la France, a déclaré à Sputnik le Premier ministre Félix Moloua.
"Bangui
n’a pas de problèmes avec Paris. Nous sommes ouverts. La Centrafrique est un pays pauvre, qui n’a subi que des conflits, mais qui a aussi des potentialités et qui veut les exploiter au bénéfice de sa population. Pourquoi développer des climats de méfiance entre États? […] Nous sommes ouverts à développer des coopérations avec tous les pays, pourvues qu’elles soient win-win et transparentes", a-t-il expliqué.