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Armes pour l’Ukraine: Washington "laisse les Européens y aller", déplore Florian Philippot
Armes pour l’Ukraine: Washington "laisse les Européens y aller", déplore Florian Philippot
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Les États-Unis poussent les pays européens en première ligne sur le dossier ukrainien, leur faisant prendre sciemment tous les risques, explique Florian... 02.02.2023, Sputnik Afrique
2023-02-02T16:41+0100
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Après avoir décidé à contrecœur à livrer quelques chars Abrams à Kiev, principalement pour inciter Berlin à en faire de même avec ses Leopard, les États-Unis ont annoncé qu’ils n’étaient pas prêts à fournir des chasseurs à l’Ukraine. Une ligne rouge qui en dit long sur les intentions des États-Unis, qui poussent les Européens à assumer les risques du conflit, explique à Sputnik l’ancien eurodéputé Florian Philippot .Même concernant les livraisons de chars, Washington prend son temps, puisque les blindés Abrams ne devraient pas arriver avant la fin de l’année, tandis que les Leopard et Challengers promis par les Allemands et les Britanniques pourraient être livrés au printemps déjà. Une preuve de plus que les États-Unis multiplient les effets d’annonces mais "laissent les Européens y aller", affirme le président du mouvement Les Patriotes.Zelensky en veut "toujours plus, toujours plus vite"Au-delà du trouble jeu américain, Florian Philippot critique par ailleurs l’extrémisme du Président ukrainien, qui semble résolument fermé à la négociation. Selon lui, Volodymyr Zelensky ne cesse de quémander des armements aux Occidentaux, ne faisant en rien avancer les perspectives de paix.Un engrenage infernal que subissent les Européens, englués dans leurs contradictions. À l’image d’un Emmanuel Macron "capable de dire tout et son contraire" sur le dossier ukrainien, selon l’ex-eurodéputé.Fin janvier, la France a encore annoncé qu’elle fournirait douze canons Caesar à Kiev, en plus des 18 déjà livrés. VolodymyrZelensky souhaite désormais que Paris lui envoie des chasseurs. Emmanuel Macron a répondu qu’il ne s’interdisait "rien sur le principe".
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Armes pour l’Ukraine: Washington "laisse les Européens y aller", déplore Florian Philippot
Les États-Unis poussent les pays européens en première ligne sur le dossier ukrainien, leur faisant prendre sciemment tous les risques, explique Florian Philippot à Sputnik. Le président du mouvement Les Patriotes regrette par ailleurs le jusqu’au-boutisme de Volodymyr Zelensky.
Après avoir décidé à contrecœur à livrer quelques chars Abrams à Kiev, principalement pour inciter Berlin à en faire de même avec ses Leopard, les États-Unis ont annoncé qu’ils n’étaient
pas prêts à fournir des chasseurs à l’Ukraine. Une ligne rouge qui en dit long sur les intentions des États-Unis, qui poussent les Européens à assumer les risques du conflit, explique à Sputnik l’ancien eurodéputé Florian Philippot .
"Washington joue un jeu très pervers. D'un côté, ils entretiennent le conflit, mettent de l'huile sur le feu en finançant massivement Kiev, et d'un autre côté, ils font prendre tous les risques militaires, énergétiques, économiques et industriels aux pays européens pour mieux les détruire et les spolier", déclare-t-il ainsi.
Même concernant les livraisons de chars, Washington prend son temps, puisque les blindés Abrams ne devraient pas arriver avant la fin de l’année, tandis que les Leopard et Challengers promis par les Allemands et les Britanniques pourraient être livrés au printemps déjà. Une preuve de plus que les États-Unis multiplient les effets d’annonces mais "laissent les Européens y aller", affirme le président du mouvement Les Patriotes.
Zelensky en veut "toujours plus, toujours plus vite"
Au-delà du trouble jeu américain, Florian Philippot critique par ailleurs l’extrémisme du Président ukrainien, qui semble résolument fermé à la négociation. Selon lui, Volodymyr Zelensky ne cesse de quémander des armements aux Occidentaux, ne faisant en rien avancer les perspectives de paix.
"Que cherche Zelensky? Il cherche à poursuivre le plus massivement possible la guerre! Il refuse les négociations et veut absolument mettre la pression sur les pays qui ont des armes et de l'argent pour en recevoir toujours plus, toujours plus vite. Des chars, des avions, des missiles longue portée. Il joue un jeu très contre-productif, qui à ne sert absolument pas les intérêts du peuple ukrainien et les intérêts de la paix", explique ainsi l’homme politique français.
Un engrenage infernal que subissent les Européens, englués dans leurs contradictions. À l’image d’un Emmanuel Macron "capable de dire tout et son contraire" sur le dossier ukrainien, selon l’ex-eurodéputé.
Fin janvier, la France a encore annoncé qu’elle fournirait
douze canons Caesar à Kiev, en plus des 18 déjà livrés. VolodymyrZelensky souhaite désormais que Paris lui envoie des chasseurs. Emmanuel Macron a répondu qu’il ne s’interdisait
"rien sur le principe".