https://fr.sputniknews.africa/20230120/un-ex-officier-us-explique-pourquoi-washington-envoie-autant-darmement-perdu-en-ukraine-1057657772.html
Un ex-officier US explique pourquoi Washington envoie autant d’armement "perdu" en Ukraine
Un ex-officier US explique pourquoi Washington envoie autant d’armement "perdu" en Ukraine
Sputnik Afrique
Washington ne veut pas être audité sur ces aides massives à l’Ukraine, car il se sert du conflit pour expérimenter son matériel, explique à Sputnik un ancien... 20.01.2023, Sputnik Afrique
2023-01-20T20:29+0100
2023-01-20T20:29+0100
2023-01-20T20:29+0100
donbass. opération russe
international
ukraine
états-unis
armements
armes
armée
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/0b/15/1057047147_0:0:3077:1731_1920x0_80_0_0_3767ef7ef090ff602d16db994c38dff7.jpg
Le Pentagone s’est de nouveau fait tirer les oreilles pour avoir perdu la trace de 220 milliards de dollars d’équipements fournis à des sous-traitants, comme l’a révélé un récent rapport du Government Accountability Office (GAO). Washington redoute aujourd’hui de se faire auditer sur ses aides massives à l’Ukraine, idée qui a été soulevée par plusieurs parlementaires républicains.Cet armement "perdu" est en effet testé sur le terrain ukrainien, qui sert de véritable laboratoire aux forces américaines, affirme à Sputnik Karen Kwiatkowski, lieutenant-colonel à la retraite de l'US Air Force.Les États-Unis profitent par ailleurs du conflit pour "drainer les stocks" et donc garantir de futures commandes à l’industrie de l’armement, qui devraient tourner à plein régime bien après le conflit ukrainien, ajoute Karen Kwiatkowski.Certains hauts responsables américains partagent d’ailleurs des liens directeurs avec les entrepreneurs militaires, comme le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin qui a siégé au conseil d'administration du fabricant de missiles Raytheon.Motus et bouche cousueToutes ces raisons font que le Pentagone n’est pas pressé de voir ses aides à l’Ukraine étudiées. La volonté politique manque d’ailleurs pour essayer d’y voir plus clair dans les comptes. Le Congrès n’a, par exemple, nommé aucun inspecteur général pour vérifier l'aide militaire envoyée à l'Ukraine, comme il l'a fait pour les conflits en Irak ou en Afghanistan.Il est donc probable qu’on ne connaisse jamais le montant exact de l’aide militaire attribuée à Kiev, affirme à Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement du Corps des Marines.Début décembre, plusieurs républicains s’étaient ralliés à une résolution pour examiner l'aide militaire et économique américaine à l'Ukraine. Portée par la représentante de la Géorgie, Marjorie Taylor Greene, la résolution avait été sans surprise rejetée en commission par les démocrates.
ukraine
états-unis
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
2023
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
Actus
fr_FR
Sputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
https://cdn1.img.sputniknews.africa/img/07e6/0b/15/1057047147_348:0:3077:2047_1920x0_80_0_0_a52304204e3be7d6ea28047c7627567c.jpgSputnik Afrique
feedback.fr@sputniknews.com
+74956456601
MIA „Rossiya Segodnya“
international, ukraine, états-unis, armements, armes, armée
international, ukraine, états-unis, armements, armes, armée
Un ex-officier US explique pourquoi Washington envoie autant d’armement "perdu" en Ukraine
Washington ne veut pas être audité sur ces aides massives à l’Ukraine, car il se sert du conflit pour expérimenter son matériel, explique à Sputnik un ancien lieutenant-colonel de l'US Air Force.
Le Pentagone s’est de nouveau fait tirer les oreilles pour avoir perdu la trace de 220 milliards de dollars d’équipements fournis à des sous-traitants, comme l’a révélé un récent rapport du Government Accountability Office (GAO). Washington redoute aujourd’hui de se faire auditer sur
ses aides massives à l’Ukraine, idée qui a été soulevée par plusieurs parlementaires républicains.
Cet armement "perdu" est en effet testé sur le terrain ukrainien, qui sert de véritable laboratoire aux forces américaines, affirme à Sputnik Karen Kwiatkowski, lieutenant-colonel à la retraite de l'US Air Force.
"L’idée de tester vos armes et leurs applications sur le terrain, dans un scénario de combat réel, contre une véritable armée +ennemie+, fait partie intégrante des justifications de ce combat et de cette aide rapide à une cause perdue", déclare ainsi l’ancien gradé.
Les États-Unis profitent par ailleurs du conflit pour "drainer les stocks" et donc garantir de futures commandes à l’industrie de l’armement, qui devraient tourner à plein régime bien après le conflit ukrainien, ajoute Karen Kwiatkowski.
Certains hauts responsables américains partagent d’ailleurs des liens directeurs avec les entrepreneurs militaires, comme le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin qui a siégé au conseil d'administration du fabricant de missiles Raytheon.
Toutes ces raisons font que le Pentagone n’est pas pressé de voir ses aides à l’Ukraine étudiées. La volonté politique manque d’ailleurs pour essayer d’y voir plus clair dans les comptes. Le Congrès n’a, par exemple, nommé aucun inspecteur général pour vérifier l'aide militaire envoyée à l'Ukraine, comme il l'a fait pour les conflits en Irak ou en Afghanistan.
Il est donc probable qu’on ne connaisse jamais le
montant exact de l’aide militaire attribuée à Kiev, affirme à Sputnik Scott Ritter, ancien officier du renseignement du Corps des Marines.
"Essayer de revenir en arrière et de comprendre comment des dizaines de milliards de dollars ont été dépensés est mission impossible. Même avec tous les mécanismes appropriés en place, il est très difficile de surveiller pleinement la manière dont les fonds sont utilisés dans une zone de conflit aussi houleuse que celle de l'Ukraine", déclare-t-il.
Début décembre, plusieurs républicains s’étaient ralliés à une résolution pour examiner l'aide militaire et économique américaine à l'Ukraine. Portée par la représentante de la Géorgie, Marjorie Taylor Greene, la résolution avait été sans surprise rejetée en commission par les démocrates.