Une ville centrafricaine ne veut plus des Casques bleus de la Minusca

CC BY 2.0 / United Nations / Casques bleus
Casques bleus - Sputnik Afrique, 1920, 11.01.2023
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Les habitants de la ville de Baboua dans l’ouest centrafricain ont protesté contre la présence du contingent bangladais de la mission des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique. Ils l’accusent de complicité avec les groupes armés rebelles.
Alors que la mission onusienne pour la stabilisation du Mali (Minusma) voit fondre ses effectifs comme neige au soleil, les Centrafricains commencent à montrer leur mécontement envers la Minusca.
De vives tensions opposent les habitants de Baboua, dans l’ouest de la Centrafrique, et les Casques bleus bangladais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), rapporte le Potentiel centrafricain en se référant à plusieurs sources locales.
Les habitants réclament le départ de ce contingent, dont des membres avaient été surpris à maintes reprises en train d’échanger avec les dirigeants des groupes armés rebelles.

Préférence donnée aux forces armées

Selon leurs témoignages, les Casques bleus auraient fourni des armes et des munitions aux groupes rebelles, stimulant ainsi les hostilités dans la région et dans le reste du pays.
Pour protester, les habitants ont décidé de bloquer les routes pour limiter les déplacements des Bangladais.
Ils réclament la présence des forces armées centrafricaines ou de la gendarmerie pour assurer leur sécurité.

Départ des militaires français

En Centrafrique, 2022 a été marqué par le départ du pays des militaires français.
Le 15 décembre, 47 derniers militaires français ont quitté le pays, après le retrait de l’essentiel des 130 militaires déployés au cours de quelques semaines précédentes.
"Cette mission qui mobilisait environ 130 militaires français n’avait plus de justification opérationnelle", a indiqué la Défense française.
Le départ de cet ex-bastion de la France en Afrique centrale est intervenu près de quatre mois après la sortie des militaires français du Mali.
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