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Qatargate: un espion marocain soupçonné d’avoir corrompu des eurodéputés
Qatargate: un espion marocain soupçonné d’avoir corrompu des eurodéputés
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Un espion marocain a peut-être joué un rôle majeur dans la corruption de députés européens, selon des médias belges et italiens. Le scandale du Qatargate a... 25.12.2022, Sputnik Afrique
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Le scandale du Qatargate continue d’accoucher de révélations explosives. L’affaire de corruption, qui a notamment éclaboussé la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, tournerait autour d’un espion marocain, rapporte le quotidien italien La Repubblica et le belge Le Soir.Le cas de Mohamed Belahrech, considéré comme un agent des services secrets marocains, intéresse ainsi la justice belge. Il est soupçonné d’avoir corrompu des députés européens ces dernières années. Il aurait été proche de l’ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, aujourd’hui en prison et considéré comme la cheville ouvrière du Qatargate.La femme et la fille de Panzeri auraient reçu des "cadeaux" de l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, selon une demande belge d’extradition. Mais la justice se demande désormais si l’ambassadeur ne recevait pas lui-même ses ordres de Mohamed Belahrech, décrit au Soir comme un "homme dangereux" par un proche de l’enquête.L’agent marocain n’était d’ailleurs pas inconnu des agences de contre-espionnage européennes. Il avait été soupçonné dans une affaire d’infiltrations de mosquées espagnoles en 2013. Il aurait également réussi à se procurer 200 dossiers confidentiels sur des suspects de terrorisme en France, en 2017.Cette nouvelle piste élargit donc les accusations de corruption et fait désormais rentrer le Maroc dans la danse. Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, avait déjà sous-entendu que Rabat pouvait avoir joué un rôle dans le Qatargate.L’UE sous influenceLe scandale du Qatargate avait explosé début décembre. Des sacs de billets avaient notamment été retrouvés au domicile de la vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, contenant plus de 500.000 euros. Elle fait partie des quatre personnes qui ont été écrouées, avec Pier-Antonio Panzeri.Le Maroc avait déjà défrayé la chronique en matière d’espionnage durant l’été 2021. Ses services secrets avaient été accusés d’avoir utilisé le logiciel israélien Pegasus pour espionner certaines personnalités. Un téléphone du Président français Emmanuel Macron avait en particulier été ciblé.
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Qatargate: un espion marocain soupçonné d’avoir corrompu des eurodéputés
Un espion marocain a peut-être joué un rôle majeur dans la corruption de députés européens, selon des médias belges et italiens. Le scandale du Qatargate a touché les plus hautes sphères de l’UE.
Le scandale du Qatargate continue d’accoucher de révélations explosives. L’affaire de corruption, qui a notamment éclaboussé la vice-présidente du Parlement européen Eva Kaili, tournerait autour d’un espion marocain, rapporte le quotidien italien La Repubblica et le belge Le Soir.
Le cas de Mohamed Belahrech, considéré comme un agent des services secrets marocains, intéresse ainsi la justice belge. Il est soupçonné d’avoir corrompu des députés européens ces dernières années. Il aurait été proche de l’ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri, aujourd’hui en prison et considéré comme la cheville ouvrière du Qatargate.
La femme et la fille de Panzeri auraient reçu des "cadeaux" de l’ambassadeur du Maroc à Varsovie, selon une demande belge d’extradition. Mais la justice se demande désormais si l’ambassadeur ne recevait pas lui-même ses ordres de Mohamed Belahrech, décrit au Soir comme un "homme dangereux" par un proche de l’enquête.
L’agent marocain n’était d’ailleurs pas inconnu des agences de contre-espionnage européennes. Il avait été soupçonné dans une affaire d’infiltrations de mosquées espagnoles en 2013. Il aurait également réussi à se procurer
200 dossiers confidentiels sur des suspects de terrorisme en France, en 2017.
Cette nouvelle piste élargit donc les accusations de corruption et fait désormais rentrer le Maroc dans la danse. Le ministre belge de la Justice, Vincent Van Quickenborne, avait déjà sous-entendu que Rabat pouvait avoir joué un rôle dans le Qatargate.
Le scandale du Qatargate avait explosé début décembre. Des sacs de billets avaient notamment été retrouvés au domicile de la vice-présidente du Parlement européen, Eva Kaili, contenant plus de 500.000 euros. Elle fait partie des quatre personnes qui ont été écrouées, avec Pier-Antonio Panzeri.
Le Maroc avait déjà défrayé la chronique en matière d’espionnage durant l’été 2021. Ses services secrets avaient été accusés d’avoir utilisé le
logiciel israélien Pegasus pour espionner certaines personnalités. Un
téléphone du Président français Emmanuel Macron avait en particulier été ciblé.