Nous "n'interférerons pas dans ces affaires internes": Moscou sur la crise en Afrique du Sud

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Ministère russe des Affaires étrangères, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 14.12.2022
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Moscou considère l'enquête contre l'actuel Président sud-africain Cyril Ramaphosa, initiée par le parti d'opposition, comme une affaire interne qui sera résolue au sein du pays. La Russie "n'interfère pas dans la vie politique nationale", précise la diplomatie.
La crise politique qui touche actuellement le Président sud-africain Cyril Ramaphosa doit être surmontée au sein du pays, a réagi le ministère russe des Affaires étrangères.
"Nous avons des relations très étroites avec nos partenaires sud-africains, et nous partons du fait qu’ils résoudront eux-mêmes leurs problèmes internes. Nous n'intervenons jamais dans ce processus", a déclaré à Sputnik Gueorgui Todoua, directeur adjoint du département Afrique du ministère russe des Affaires étrangères.
Le diplomate a ajouté que la Russie entretenait "des relations amicales" avec l'Afrique du Sud, également membre des BRICS.
"Et bien sûr, nous ne commenterons, ni n'assisterons, ni n'interférerons dans ces affaires internes des partis ou dans la vie politique nationale. Ceci est un trait caractéristique de notre politique", a déclaré le diplomate russe.

Menace de destitution

Le 13 décembre, Cyril Ramaphosa a échappé à l'ouverture d'une procédure de destitution, le parlement du pays s'y étant opposé.
Homme d'affaires richissime avant de devenir chef d'État, M.Ramaphosa est accusé par des opposants politiques d’avoir caché de l’argent non déclaré. Selon la plainte, déposée par Arthur Fraser, ex-patron du renseignement et opposant notoire du Président en juin 2022, il pourrait s’agir de 4 millions de dollars.
Un rapport parlementaire a récemment conclu que le chef actuel de l’État "a[vait] pu commettre" des actes violant la loi dans le cadre d’une affaire aux relents de corruption.
La plainte n'a pas donné lieu à ce jour à des poursuites, l'enquête de police se poursuit. Le Président envisage de contester le rapport parlementaire par voie de justice.
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