Véhicules neufs: l’Algérie ne veut pas d’"intermédiaires" dans le secteur

© Photo Pixabay / Grégory ROOSE Une voiture
Une voiture - Sputnik Afrique, 1920, 13.12.2022
S'abonner
L’éventualité de l’intervention d’intermédiaires dans le secteur automobile en Algérie a été écartée par le ministre de l’Industrie. Ahmed Zeghdar a souligné la nécessité de traiter directement avec les maisons-mères des marques de véhicules.
L’Algérie "ne veut pas d’intermédiaires" et le gouvernement veut traiter directement avec les maisons-mères des marques automobiles, a déclaré le 12 décembre le ministre algérien de l’Industrie cité par l’agence Tout Sur l’Algérie. Une déclaration qui a été faite devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale, la chambre basse du Parlement.
Le pays s’apprête ainsi à retourner à l’importation de véhicules neufs, mais avec de nouvelles conditions.
Ahmed Zeghdar a expliqué que "pour traiter le problème de la pénurie des véhicules qui dure depuis près de trois ans à cause de l’arrêt de l’activité de montage, il a été décidé d’autoriser l’importation des voitures neuves à travers un décret exécutif".

Pas d’intermédiaires

Selon lui, une activité et des demandes au niveau de la plateforme numérique sont constatées aujourd’hui, "mais on ne veut pas d’intermédiaires".
"Nous discutons directement avec les sociétés mères, ce sont elles qui vont déléguer pour que ce que nous avons vécu par le passé ne se répète pas", a expliqué M.Zeghdar.
Cité par le média, le ministre a noté qu’au moins 37 demandes d’autorisation préalable ont été déposées au niveau de la plateforme numérique du ministère de l’Industrie. Parmi celles-ci, 21 sont pour l’activité de concessionnaire automobile, trois pour la construction automobile et 13 pour l’importation d’engins.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала