"Nono, nano… j’en sais rien": Joe Biden gâtouille encore

© Sputnik . Sergueï Gouneiev / Accéder à la base multimédiaJoe Biden
Joe Biden  - Sputnik Afrique, 1920, 07.12.2022
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Joe Biden a donné une assez piètre image de lui-même, lors d’une visite dans une usine de semi-conducteurs. Le Président américain a buté sur les mots, en essayant en vain d'expliquer au public ce que produisait cette entreprise.
Nouvelle séquence malaise pour Joe Biden, qui les collectionne depuis quelques semaines. Le Président américain a une fois de plus cafouillé, lors d’un déplacement à l’usine Taiwan Semiconductor (TSMC) d’Arizona. Il a annoncé l’ouverture de nouvelles installations, tout en ne comprenant pas très bien ce qu’elles étaient censées fabriquer.
"Nous allons construire une seconde usine ici à Phoenix, pour fabriquer des puces… trois nanopuces… ou des puces de trois nanos… Enfin, vous voyez ce que je veux dire. Nano, Nono, j’en sais rien", a cafouillé le Président, déclenchant les rires de l’auditoire.
Il s’agissait en réalité de puces de trois nanomètres, comme l’avait auparavant mentionné Morris Zhang, fondateur de TSMC. L’entreprise va en effet augmenter ses investissements en Arizona.

Crise des semi-conducteurs

Les semi-conducteurs subissent une pénurie depuis plusieurs mois, la production n’ayant pas suivi la demande. L’explosion de la 5G et les divers confinements en Asie ont aggravé la situation. Ces manques ont particulièrement troublé l’industrie automobile, très demandeuse en semi-conducteurs. Des groupes comme Renault ou Volkswagen ont dû revoir leurs chiffres de vente à la baisse.
Pour sortir de la pénurie, certains pays ont décidé de ré-industrialiser. En août, la Maison-Blanche a ainsi promulgué une mesure de soutien de 52,7 milliards de dollars aux fabricants américains de semi-conducteurs. L’UE entend pour sa part débloquer 45 milliards pour réduire sa dépendance aux composants asiatiques et américains.
Taïwan reste cependant le géant du secteur, assumant plus de deux tiers de la production mondiale de semi-conducteurs, en particulier à travers son champion TSMC. Les tensions entre la Chine, gros constructeur électronique, et Taïwan, pourraient d’ailleurs déboucher sur une "guerre des puces", redoutée par beaucoup d’observateurs.
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