Le Président algérien reçoit les historiens membres de la commission algéro-française sur l’histoire
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Les historiens devant siéger au sein de la commission mixte algéro-française sur la mémoire pour le compte de l’Algérie ont été désignés. Avant d’entamer leurs travaux, ils ont été reçus hier par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Abdelmadjid Tebboune, a reçu, mercredi à Alger, les cinq historiens qu'il a choisis pour faire partie de la commission mixte algero-française devant travailler sur la question de la mémoire, a indiqué un communiqué de la présidence algérienne.
"L’audience s’est déroulée au siège de la Présidence de la République en présence du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, Abdelaziz Khellaf et du conseiller du président de la République chargé des archives et de la Mémoire nationale,Abdelmadjid Chikhi", détaille le communiqué.
Le #Président_Tebboune reçoit des historiens algériens
— ALGÉRIE PRESSE SERVICE | وكالة الأنباء الجزائرية (@APS_Algerie) November 30, 2022
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Le texte n’a pas cependant nommé les historiens concernés. Mais sur les photos postées sur la page Facebook de la présidence, on croit avoir reconnu Mohammed El-Korso, Djamel Yahyaoui et Mohamed Lahcene Zeghidi, selon les médias.
La Sentinelle estime que la commission aura à sa tête Mohamed El-Korso, professeur à l’Université d’Alger qui s’illustre par ses nombreuses interventions liées à la question de la mémoire, la récupération des archives et les explosions nucléaires françaises à Reggane.
Regarder sans tabou
La création d’une commission d’historiens algériens et français sur la colonisation ayant pour objectif d’étudier "sans tabou" les archives de cette époque avait été annoncée fin août dernier par Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron à l’occasion de la "visite d’amitié" de ce dernier en Algérie.
"Nous avons décidé ensemble de créer une commission mixte d'historiens" pour "regarder l'ensemble de cette période historique, qui est déterminante pour nous, du début de la colonisation à la guerre de libération, sans tabou, avec une volonté de travail libre, historique, d'accès complet à nos archives", a détaillé Emmanuel Macron.