Environ 700.000 civils auront besoin d’aide en RDC en raison des combats, selon l’Onu

CC BY-SA 2.0 / Clément Piment / RDC 300République démocratique du Congo (archive photo)
République démocratique du Congo (archive photo) - Sputnik Afrique, 1920, 29.11.2022
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En raison d’attaques menées par le groupe terroriste M23 en République démocratique du Congo, au moins 679.000 civils auront besoin d'aide, alerte l’Onu. Le cessez-le-feu fragile est entré en vigueur, mais les besoins humanitaires ne cessent d'augmenter.
Les combats en RDC ont des répercussions humanitaires. Selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), 679.000 habitants de l’est du Congo ont besoin de vivres.
Environ 340.000 personnes ont été déplacées depuis mars, lorsque les combats entre l’armée et le groupe M23 ont éclaté dans la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays. Plus de la moitié des déplacés sont des femmes. De plus, 1.640 enfants non accompagnés ont été recensés depuis mars.
Au moins 49% de ces personnes déplacées vivent dans des familles d'accueil, tandis que des milliers d'autres s’abritent dans des écoles, des hôpitaux, des églises et d'autres lieux improvisés.
"Cependant, les besoins humanitaires ne cessent d'augmenter à la vue de la poursuite des combats: les abris, l’alimentation, les articles ménagers essentiels, l'eau, la protection et les soins de santé en sont les plus urgents", explique l’OCHA.
Pour le moment, 83.000 personnes ont reçu une aide humanitaire.

Situation tendue

Ces derniers jours une fragile accalmie s’est installée sur la ligne de front dans l’est de la République démocratique du Congo. Depuis le 25 novembre, un cessez-le-feu entre les forces armées congolaises et les rebelles du M23 a été déclaré. La décision a été prise le 23 novembre lors d’un mini-sommet à Luanda.
Un porte-parole du M23 a estimé que le mouvement n'était "pas vraiment concerné", parce qu'il n'était pas présent aux discussions. Au 28 novembre, le cessez-le-feu tenait encore. Toutefois aucun mouvement de retrait des zones occupées par la rébellion, comme demandé par le sommet de Luanda, ne semblait s'amorcer.
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