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Plafonnement du prix du pétrole: Moscou "ne se tirera pas une balle dans le pied"
Plafonnement du prix du pétrole: Moscou "ne se tirera pas une balle dans le pied"
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Alors que les Occidentaux songent à plafonner le prix du pétrole russe, Moscou maintient qu’il n’en fournira plus aux pays qui choisiront cette voie. Certains... 27.11.2022, Sputnik Afrique
2022-11-27T18:57+0100
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Si la question du plafonnement des prix du pétrole russe continue de diviser les Occidentaux, Moscou anticipe pour sa part la manœuvre. La position du Kremlin reste pour l’heure inchangée, à savoir ne plus fournir d’or noir aux pays qui exigeront une limite. Mais des "nuances" pourraient cependant être apportées, a déclaré ce dimanche 27 novembre le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Lorsque l’idée de plafonner le pétrole russe avait surgi, en juin dernier, le Kremlin avait déjà averti qu’il ne vendrait plus. La Banque centrale de Russie a également mis en garde contre une hausse générale des cours de l’or noir, si la mesure venait à entrer en vigueur.L’Europe comme toujours diviséeL’idée d’un plafonnement, désiré en premier lieu par Washington, met l’Europe en mauvaise posture. L’UE a en effet décrété un embargo sur le pétrole russe, qui doit entrer en vigueur le 5 décembre. Entre embargo et plafonnement, Bruxelles semble ne plus savoir sur quel pied danser.Par ailleurs, les Européens sont divisés sur la fourchette d’un éventuel plafonnement de prix. Le G7 envisage une fourchette entre de 65 à 70 dollars le baril, que la Pologne et les pays baltes trouvent trop basse, rapporte Reuters. Alors que les puissances méditerranéennes comme la Grèce ou Chypre redoutent un plafond trop réduit, qui porterait un coup à l’activité de leur flotte de tankers.Le G7 s’était déjà mis d’accord sur un plafonnement du pétrole russe début septembre. Mais les négociations patinent depuis. Un responsable du Trésor américain a promis une annonce dans les prochains jours.
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Plafonnement du prix du pétrole: Moscou "ne se tirera pas une balle dans le pied"
Alors que les Occidentaux songent à plafonner le prix du pétrole russe, Moscou maintient qu’il n’en fournira plus aux pays qui choisiront cette voie. Certains aménagements peuvent cependant être envisagés.
Si la question du plafonnement des prix du pétrole russe
continue de diviser les Occidentaux, Moscou anticipe pour sa part la manœuvre. La position du Kremlin reste pour l’heure inchangée, à savoir ne plus fournir d’or noir aux pays qui exigeront une limite. Mais des "nuances" pourraient cependant être apportées, a déclaré ce dimanche 27 novembre le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.
"Nous restons sur la déclaration de Vladimir Poutine, selon laquelle nous n'échangerons pas de pétrole et de produits pétroliers avec ces pays […]. C’est la ligne principale annoncé par le Président, mais dans tous les cas, notre pays ne se tirera pas une balle dans le pied. Nous avons déjà appris à être raisonnables et guidés uniquement par nos propres intérêts", a expliqué le responsable.
Lorsque l’idée de plafonner le pétrole russe avait surgi, en juin dernier, le Kremlin avait déjà averti
qu’il ne vendrait plus. La Banque centrale de Russie a également mis en garde
contre une hausse générale des cours de l’or noir, si la mesure venait à entrer en vigueur.
L’Europe comme toujours divisée
L’idée d’un plafonnement, désiré en premier lieu par Washington, met l’Europe en mauvaise posture. L’UE a en effet décrété un embargo sur le pétrole russe, qui doit entrer en vigueur le 5 décembre. Entre embargo et plafonnement, Bruxelles semble ne plus savoir sur quel pied danser.
"On est passé d'un embargo qui allait toucher tout le pétrole russe à une situation qui va permettre à l'essentiel des volumes de rester sur le marché", explique John Kilduff, d'Again Capital.
Par ailleurs, les Européens sont divisés sur la fourchette d’un éventuel plafonnement de prix. Le G7 envisage une fourchette entre de 65 à 70 dollars le baril, que la Pologne et les pays baltes trouvent trop basse, rapporte Reuters. Alors que les puissances méditerranéennes comme la Grèce ou Chypre redoutent un plafond trop réduit, qui porterait un coup à l’activité de leur flotte de tankers.
Le G7 s’était déjà mis d’accord sur un plafonnement du pétrole russe début septembre. Mais les négociations patinent depuis. Un responsable du Trésor américain a promis une annonce dans les prochains jours.