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"Ça n’a pas été une surprise", Angela Merkel admet avoir vu venir le conflit en Ukraine
"Ça n’a pas été une surprise", Angela Merkel admet avoir vu venir le conflit en Ukraine
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Le refus de certains pays de créer un nouveau format européen pour négocier avec la Russie en 2021 a été parmi les facteurs ayant poussé Moscou à lancer son... 26.11.2022, Sputnik Afrique
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Tous les dirigeants européens n’ont pas été pris au dépourvu par le conflit en Ukraine et certains l’ont même vu venir de loin. Angela Merkel a ainsi déclaré au Spiegel que ce dénouement était prévisible, au vu notamment du non-respect des accords de Kiev. L’ex-chancelière allemande ajoute n’avoir pas pu peser sur les débats européens, son départ étant déjà acté.La chancelière allemande ajoute qu’elle aurait continué à négocier au niveau européen, si elle avait été réélue. Elle ne regrette cependant pas de s’être retirée, admettant que de nouvelles personnalités et de nouvelles approches étaient nécessaires pour résoudre les problèmes actuels.Durant son dernier mandat, les blocages n’ont pas su être dépassés sur le dossier ukrainien, mais également du côté de la Transnistrie, de la Moldavie, de la Syrie ou de Libye, a encore admis Angela Merkel.Pas de regrets sur le gaz russeAngela Merkel avait tiré sa révérence en décembre 2021, après 16 ans passés à la tête de l’Allemagne. Ces derniers mois de mandat avaient été marqués par la montée des tensions entre Moscou et Kiev.Après son départ, certains avaient critiqué l’ancienne chancelière pour sa politique énergétique vis-à-vis de la Russie. L’ex-dirigeante avait répondu ne pas regretter ses achats de gaz russes, celui-ci étant moins cher que le gaz naturel liquéfié (GNL).Celle qu’on surnommait parfois "Mutti" en Allemagne ("Maman") s’était aussi opposée à l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan, comme l’a récemment rappelé son ancien homologue français, Nicolas Sarkozy.
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"Ça n’a pas été une surprise", Angela Merkel admet avoir vu venir le conflit en Ukraine
Le refus de certains pays de créer un nouveau format européen pour négocier avec la Russie en 2021 a été parmi les facteurs ayant poussé Moscou à lancer son opération militaire spéciale dans le Donbass, estime l’ex-chancelière allemande dans un entretien au Spiegel. Angela Merkel regrette de ne pas avoir été écoutée.
Tous les dirigeants européens n’ont pas été pris au dépourvu par le conflit en Ukraine et certains l’ont même vu venir de loin. Angela Merkel a ainsi déclaré au Spiegel que ce dénouement était prévisible, au vu notamment du non-respect des accords de Kiev. L’ex-chancelière allemande ajoute n’avoir pas pu peser sur les débats européens, son départ étant déjà acté.
"Ça n’a pas été une surprise. Les accords de Minsk ont "été vidés de leur substance. À l'été 2021, après la rencontre des Présidents russe et américain, j'ai voulu créer à nouveau un format européen séparé, pour les négociations avec Poutine […]. Certains s'y sont opposés, et je n'avais plus la force d'insister, car tout le monde savait que je devais quitter mon poste à l’automne", a-t-elle ainsi déclaré.
La chancelière allemande ajoute qu’elle aurait continué à négocier au niveau européen, si elle avait été réélue. Elle ne regrette cependant pas de s’être retirée, admettant que de nouvelles personnalités et de nouvelles approches étaient nécessaires pour résoudre les problèmes actuels.
Durant son dernier mandat, les blocages n’ont pas su être dépassés sur le dossier ukrainien, mais également du côté de la Transnistrie, de la Moldavie, de la Syrie ou de Libye, a encore admis Angela Merkel.
Pas de regrets sur le gaz russe
Angela Merkel avait tiré sa révérence en décembre 2021, après 16 ans passés à la tête de l’Allemagne. Ces derniers mois de mandat avaient été marqués par la montée des tensions entre Moscou et Kiev.
Après son départ, certains avaient critiqué l’ancienne chancelière pour sa politique énergétique vis-à-vis de la Russie. L’ex-dirigeante avait répondu
ne pas regretter ses achats de gaz russes, celui-ci étant moins cher que le gaz naturel liquéfié (GNL).
Celle qu’on surnommait parfois "Mutti" en Allemagne ("Maman") s’était aussi opposée à l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan,
comme l’a récemment rappelé son ancien homologue français, Nicolas Sarkozy.