- Sputnik Afrique, 1920
Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Piégé par un canular, le Président polonais affirme qu’il "ne veut pas" d’une guerre avec la Russie

© AFP 2024 Woltek RadwanskiAndrzej Duda
Andrzej Duda - Sputnik Afrique, 1920, 22.11.2022
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"Emmanuel, crois-moi, je suis extrêmement prudent". Suite à la chute d’un missile en Pologne, le Président Andrzej Duda a été piégé via un canular téléphonique. Imaginant qu’il parlait à son homologue français, il a confié craindre une catastrophe nucléaire et ne pas souhaiter une guerre avec la Russie.
La journée ayant suivi la chute d’un missile sur le territoire polonais a été emplie de doutes et de suppositions. Le lendemain de cette affaire plus tard qualifiée d’"accident" par le Président polonais, deux Russes spécialistes de canulars téléphoniques ont décidé de le piéger.
Se présentant comme Emmanuel Macron, ils ont demandé à Andrzej Duda de s’exprimer quant à la situation. Après avoir expliqué ce qui s’était passé, il a assuré à "son homologue français":
"Emmanuel, crois-moi, je suis extrêmement prudent. Je n’accuse pas les Russes. Emmanuel, tu comprends, c’est la guerre".

Qu’est-ce que craint M.Duda?

Alors que le soi-disant Président français déclarait à son homologue qu’ils n’avaient "pas besoin d’une escalade russo-otanienne", M.Duda a confié:
"Emmanuel, crois-tu que j’ai besoin d’une guerre avec la Russie? Non, crois-moi, je ne le veux pas."
Et de souligner que c’est précisément pour cette raison il n'avait pas parlé du cinquième article de la charte de l'Otan sur la légitime défense collective et n’avait initié que l'application du quatrième article. Ce dernier prévoit des consultations en cas de menace pour l'un des membres de l'alliance.
Il a d’ailleurs assuré que si ce missile s’avère être russe, Varsovie en parlerait avec ses alliés pour "trouver une solution commune à cette situation difficile". Or, quant à une possible menace de la fabrication d’une "bombe sale" par l’Ukraine, le Président polonais a confié:
"Je crains plutôt des problèmes sur les centrales nucléaires en Ukraine qu’une bombe sale."
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