Le retour de l’Algérie sur la scène internationale "inquiète les Occidentaux"

© AFP 2024 RYAD KRAMDILe drapeau de l'Algérie
Le drapeau de l'Algérie - Sputnik Afrique, 1920, 16.11.2022
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De nouveaux partenaires, dont Moscou, contribuent à ce qu’Alger renforce ses capacités économiques et militaires. Les manœuvres conjointes Bouclier du désert 2022 est l’exemple d’une collaboration "stratégique", a indiqué à Sputnik un analyste de défense. Cependant, l’émergence du potentiel algérien n’est pas du goût de l’Occident, estime-t-il.
Basées sur le respect, les relations russo-algériennes ont permis à construire un "partenariat stratégique dans différents domaines", a affirmé à Sputnik Abdelkader Soufi, enseignant-chercheur en géopolitique et politiques de défense à l’Université de Blida II en Algérie.

"Il y a eu aussi un rapprochement sur le plan militaire, à déployer des forces, à participer aux manœuvres, que ce soit en mer Noire, en Méditerranée, mais aussi sur le sol russe et algérien. Cela explique la profondeur de cette relation et la vision commune entre les deux par rapport aux questions internationales", a-t-il affirmé commentant les exercices conjoints, Bouclier du désert 2022, programmés du 16 au 28 novembre.

Arrivée de nouveaux partenaires

Selon l’analyste, l’apparition de nouveaux partenaires, notamment la Russie, "qui proposent une vie décente aux Africains", les ont permis de "mieux comprendre les choses".
"Ils étaient contents de voir le retour de l’Algérie sur la scène internationale. Les chefs d’État avaient besoin d’un état locomotif dans la région sur lequel ils puissent s’adosser et sur lequel ils peuvent compter par rapport à leur véritable visée et intérêts sans qu’il y ait de marchandage. Ils savent que l’Algérie a toujours été là pour eux."
Cependant, la "montée en puissance de la force de défense algérienne, et aussi économique", qui démontre son potentiel émergeant, "inquiète les Occidentaux", estime Abdelkader Soufi.
Prié de commenter l’opération Barkhane, le spécialiste a indiqué qu’au lieu d’une "éradication du terrorisme", les Africains ont vu "une guerre fratricide, intercommunautaire qui a été nourrie par la France pour créer une zone de "no man’s land".
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