Pékin invite les USA, l’Otan et l’UE à "un dialogue total" avec la Russie

© Sputnik . Alexej Druschinin  / Accéder à la base multimédiaLe président chinois Xi Jinping.
Le président chinois Xi Jinping. - Sputnik Afrique, 1920, 14.11.2022
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Alors qu’une première réunion russo-américaine au niveau des chefs du renseignement s’est tenue à Ankara, le Président chinois plaide pour que les USA, l’Otan et l’UE entament "un dialogue total" avec la Russie.
À l’issue de son entretien avec Joe Biden dans le cadre du G20 en Indonésie, le Président chinois a dit espérer le règlement pacifique du conflit en Ukraine.
"Nous soutenons et espérons la reprise des négociations de paix entre la Russie et l’Ukraine, et dans le même temps, nous espérons que les États-Unis, l’Otan et l’Union européenne engagent un dialogue total avec la Russie", a déclaré Xi Jinping cité par la diplomatie chinoise.
Il a également souligné qu'une confrontation entre grandes puissances sur fond de crise ukrainienne devait être évitée.
Il s’agissait du premier face-à-face entre MM Xi et Biden depuis l’élection de ce dernier à la fonction présidentielle.

Quid du dialogue?

Ce 14 novembre, Moscou a confirmé la tenue des négociations russo-américaine à Ankara, précisant que l’initiative a émané des États-Unis. Or, le contenu de ces pourparlers n’a pas été divulgué. Selon le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov, le chef de la CIA William Burns et le directeur du Service russe des renseignements extrérieurs Sergueï Narychkine ont pris part aux négociations.
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de poursuivre le dialogue avec Vladimir Poutine, absent du G20 à Bali, où la Russie est représentée par son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Le Président français a évoqué son intention d’appeler son homologue russe après le sommet. Parallèlement, il a émis l’avis que les négociations russo-ukrainiennes devraient commencer aux conditions de Kiev.
Fin octobre, le Kremlin a expliqué que Vladimir Poutine avait réduit ses contacts avec ses homologues français et allemand puisque ces derniers refusaient d’entendre la position de Moscou.
En outre, le chef d’État russe a répété à plusieurs reprises que son pays était prêt à négocier avec Kiev, mais que cette possibilité était bloquée par la partie ukrainienne. M.Zelensky a ainsi refusé en octobre de négocier avec la Russie tant qu’elle serait dirigée par Vladimir Poutine.
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