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Burkina: Ouverture d'une enquête sur des accusations de "crimes" de l'armée contre des civils
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Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé le 12 novembre avoir ouvert une enquête sur des accusations visant l'armée, soupçonnée d'avoir commis des " crimes"... 13.11.2022, Sputnik Afrique
2022-11-13T07:28+0100
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Les faits remontent à mercredi et concernent le 14e Régiment Interarmes de Djibo (nord), qui "aurait tiré des obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel, situés à environ 10 km du camp militaire", selon une note du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) adressée au gouvernement.Le gouvernement accuse "les groupes armés terroristes coutumiers de la manipulation et de la désinformation".M. Ouedraogo a appelé "l'opinion nationale et internationale à ne pas tomber dans ces pièges perfides orchestrés par des terroristes aux abois dans le dessein de jeter l'opprobre" sur les forces de sécurité, assurant être "particulièrement soucieux du respect des droits humains" dans sa "lutte contre le terrorisme".Depuis 2015, le Burkina est régulièrement endeuillé par des attaques terroristes de plus en plus fréquentes ayant fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.Investi le 21 octobre Président de la transition par le Conseil constitutionnel, le capitaine Ibrahim Traoré s'est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par des hordes de terroristes".
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Burkina: Ouverture d'une enquête sur des accusations de "crimes" de l'armée contre des civils
Le gouvernement du Burkina Faso a annoncé le 12 novembre avoir ouvert une enquête sur des accusations visant l'armée, soupçonnée d'avoir commis des " crimes" contre des civils plus tôt dans la semaine.
Les faits remontent à mercredi et concernent le 14e Régiment Interarmes de Djibo (nord), qui "aurait tiré des obus sur les villages de Holdé, Yaté, Ména et Dabere-Pogowel, situés à environ 10 km du camp militaire", selon une note du Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) adressée au gouvernement.
"Chaque fois que des allégations de violations des droits humains visent nos forces de défense et de sécurité lors d'opérations antiterroristes, des enquêtes approfondies sont diligentées, en vue de faire toute la lumière et sanctionner les auteurs de cas de violations établies", a déclaré dans un communiqué le porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel Ouedraogo.
Le gouvernement accuse "les groupes armés terroristes coutumiers de la manipulation et de la désinformation".
M. Ouedraogo a appelé "l'opinion nationale et internationale à ne pas tomber dans ces pièges perfides orchestrés par des terroristes aux abois dans le dessein de jeter l'opprobre" sur les forces de sécurité, assurant être "particulièrement soucieux du respect des droits humains" dans sa "lutte contre le terrorisme".
Depuis 2015, le Burkina est régulièrement endeuillé par des attaques terroristes de plus en plus fréquentes ayant fait des milliers de morts et contraint quelque deux millions de personnes à fuir leurs foyers.
Investi le 21 octobre Président de la transition par le Conseil constitutionnel, le capitaine Ibrahim Traoré s'est donné pour objectif "la reconquête du territoire occupé par des hordes de terroristes".