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Que visent les USA en demandant à l’Ukraine de montrer son ouverture à négocier avec la Russie?
Que visent les USA en demandant à l’Ukraine de montrer son ouverture à négocier avec la Russie?
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Washington encourage Kiev à se montrer disposé pour des négociations avec Moscou. Or, cette demande a un double face. Ils veulent ainsi gagner le soutien des... 06.11.2022, Sputnik Afrique
2022-11-06T12:10+0100
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Tandis que les responsables américains confirment que l’absence de pourparlers entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien a suscité des préoccupations dans certaines parties de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique latine, Washington veut profiter de la situation.L’administration de Biden encourage, à un niveau confidentiel, les autorités ukrainiennes à signaler leur ouverture à négocier avec la Russie et renoncer au principe de ne pas le faire tant que Vladimir Poutine restera au pouvoir. Selon les informations du Washington Post, cette initiative vise à obtenir plus de soutien pour Kiev de la part d’autres pays préoccupés par la prolongation des hostilités.Le porte-parole du Président Zelensky n’a pas réagi à une demande de commentaire.Qu’apportera le futur?Selon les sources du journal, les responsables estiment que M.Zelensky donnerait probablement son accord concernant les négociations et accepterait éventuellement des concessions, comme il l'avait suggéré au début de la guerre.Ils pensent par ailleurs que Kiev tente de sécuriser autant de gains militaires que possible avant que l'hiver ne s'installe. Il pourrait y avoir ici une fenêtre pour la diplomatie.Si, publiquement, Washington souligne sa volonté de continuer à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra, le scénario peut changer. Selon les sondages du Parti républicain, qui pourrait prendre le contrôle du Congrès après les élections de mi-mandat, moins de membres du parti veulent continuer à fournir une assistance au même niveau.Négociations suspenduesLes pourparlers russo-ukrainiens ont été suspendus au mois de mai. La dernière rencontre des délégations des deux pays a eu lieu à Istanbul le 29 mars. Après le rattachement par la Russie des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporojié et de Kherson, M.Zelensky a refusé de négocier tant que Vladimir Poutine restera Président. Celui-ci a déclaré fin octobre, commentant un éventuel dialogue avec Kiev, que "notre bonne volonté [restait] connue".Parallèlement, le 5 novembre, la partie ukrainienne s'est exprimée fermement quant à son refus de négocier.
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Que visent les USA en demandant à l’Ukraine de montrer son ouverture à négocier avec la Russie?
Washington encourage Kiev à se montrer disposé pour des négociations avec Moscou. Or, cette demande a un double face. Ils veulent ainsi gagner le soutien des pays inquiets face à la prolongation des hostilités, confient au Washington Post des responsables américains.
Tandis que les responsables américains confirment que l’absence de pourparlers entre Vladimir Poutine et son homologue ukrainien a suscité des préoccupations dans certaines parties de l’Europe, de l’Afrique et de l’Amérique latine, Washington veut profiter de la situation.
L’administration de Biden encourage, à un niveau confidentiel, les autorités ukrainiennes à signaler leur ouverture à négocier avec la Russie et renoncer au principe de ne pas le faire tant que Vladimir Poutine restera au pouvoir. Selon les informations du Washington Post, cette initiative vise à obtenir plus de soutien pour Kiev de la part d’autres pays préoccupés par la prolongation des hostilités.
"La fatigue de l’Ukraine est un problème réel pour certains de nos partenaires", a confié au journal un responsable américain qui a préféré garder l’anonymat.
Le porte-parole du Président Zelensky n’a pas réagi à une demande de commentaire.
Selon les sources du journal, les responsables estiment que M.Zelensky donnerait probablement son accord concernant les négociations et accepterait éventuellement des concessions, comme il l'avait suggéré au début de la guerre.
Ils pensent par ailleurs que Kiev tente de sécuriser autant de gains militaires que possible avant que l'hiver ne s'installe. Il pourrait y avoir ici une fenêtre pour la diplomatie.
Si, publiquement, Washington souligne sa volonté de continuer à soutenir l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra, le scénario peut changer. Selon les sondages du Parti républicain, qui pourrait prendre le contrôle du Congrès après les élections de mi-mandat, moins de membres du parti veulent continuer à
fournir une assistance au même niveau.
Les pourparlers russo-ukrainiens ont été suspendus au mois de mai. La dernière rencontre des délégations des deux pays a eu lieu à Istanbul le 29 mars. Après le rattachement par la Russie des républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, des régions de Zaporojié et de Kherson, M.Zelensky a refusé de négocier tant que Vladimir Poutine restera Président. Celui-ci a déclaré fin octobre, commentant un éventuel dialogue avec Kiev, que "notre bonne volonté [restait] connue".
Parallèlement, le 5 novembre, la partie ukrainienne s'est exprimée fermement quant à son refus de négocier.
"La seule possible délégation pour les négociations avec la Russie doit être composée des Abrams, Leopard, Marder, HIMARS. Le lieu - le point le plus à l'est des frontières ukrainiennes reconnues au niveau international", a déclaré le conseiller du Président ukrainien Mykhaïlo Podoliak.