La colère monte au Niger après la fermeture d’une mine uranifère

© Photo Pixabay / Peggy_MarcoLe Niger sur la carte
Le Niger sur la carte - Sputnik Afrique, 1920, 29.10.2022
S'abonner
D’anciens employés de la Cominak, la société d'exploitation d'uranium au Niger et filiale de la multinationale française Orano, dénoncent leurs conditions de vie lamentables après la fermeture d’une mine uranifère.
La fermeture en mars 2021 de la mine uranifère d’Akouta, à Arlit, dans le nord du Niger, a réduit à la misère 600 anciens ouvriers de la Cominak. C’est une entreprise d'exploitation d'uranium située dans le nord du pays et filiale de la multinationale française Orano.
Les anciens employés, désœuvrés depuis lors, ont raconté à France 24 qu’ils ne sont pas satisfaits des indemnités de départs perçues. Sont dénoncés le mauvais entretien de la cité des travailleurs ainsi que le suivi médical et les offres d'emplois insuffisants. Ils blâment l’entreprise ainsi que le gouvernement.
"27 Nigériens ont porté plainte en France contre X pour homicide et blessures involontaires liées à l’extraction de l’uranium", rapporte la chaîne.
Pour sa part, la direction de la Cominak incite les anciens mineurs à patienter. Selon elle, des mesures devraient être prises pour leur permettre de devenir propriétaire.
Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала