Des réfugiés ukrainiens fuient désormais l’UE en raison des problèmes économiques

© Sputnik . Alejandro Martinez VelezMadrid, Espagne
Madrid, Espagne - Sputnik Afrique, 1920, 21.08.2022
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Face aux problèmes économiques, de nombreux réfugiés ukrainiens choisissent de quitter l'Espagne qui leur a donné refuge et de revenir dans leur pays natal, observe El Periódico de España.
Ils sont 125.000 en Espagne, selon le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies (HCR). Au total, l'Ukraine compte 6,6 millions de réfugiés à l'étranger. Cependant, de nombreux réfugiés ukrainiens installés de l'autre côté des Pyrénées choisissent de rentrer chez eux, note le média espagnol El Periódico de España.
La raison est un coût de la vie trop élevé pour eux et les bas salaires. Ainsi, un avocat de 42 ans arrivé dans le pays en avril dernier pour fuir la guerre en Ukraine, a demandé la semaine dernière de l'aide à ses contacts espagnols via une messagerie. Cette fois, il fuit l'inflation et la misère en Espagne.
En effet, le marché du travail n'offre aux réfugiés que des emplois précaires et ils doivent investir tout leur salaire pour couvrir leurs dépenses, note le journal.
"Ils meurent de faim. L'administration semble s'être déconnectée de la grave situation de ces familles de réfugiés", déclare la Fondation Padrina, qui aide plus de 1.800 familles, citée par le journal. Il y a des cas, comme celui de Grenade, où le départ d'au moins 100 familles qui avaient fui la guerre a été documenté.

Même problème en France

Dans d'autres pays d'Europe, les problèmes sont aussi là. Selon le HCR, l'Ukraine compte 6,6 millions de réfugiés à l'étranger, dont une grande majorité en Pologne (3,3 millions) et 100.000 en France. La présidente de l'association Accueil Familles du monde Claudine Charieyras expliquait fin juillet à Franceinfo que certaines familles qui accueillent des déplacés ukrainiens "sont vraiment en souffrance". Si le gouvernement avait annoncé début juillet une aide financière de 150 à 200 euros aux familles françaises, celles-ci "n'ont reçu aucune aide", selon elle.
"Il est très, très compliqué de trouver des familles d'accueil", a-t-elle indiqué.
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