À Paris, la police tire des balles en caoutchouc, un journaliste blessé à l’œil
17:28 18.10.2022 (Mis à jour: 22:54 18.10.2022)
© Sputnik À Paris, la situation s'est envenimée lors de la manifestation pour la hausse des salaires, le 18 octobre 2022
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À Paris, la situation s'est dégradée lors de la manifestation pour la hausse des salaires. La police a utilisé des balles en caoutchouc, un journaliste a été blessé au niveau de l'arcade sourcilière.
Les tensions montent dans la manifestation pour la hausse des salaires qui se déroule ce mardi 18 octobre à Paris.
La police a fait usage de balles en caoutchouc. Le journaliste Zakaria Abdelkafi a été blessé au niveau de l'arcade sourcilière après une charge de police, affirme le journaliste indépendant Clément Lanot. Il a même publié une vidéo montrant le journaliste blessé, qui a plus tard été supprimée. D'autres journalistes confirment aussi que le journaliste a été grièvement blessé à l’œil.
Le journaliste Zakaria Abdelkafi est blessé au niveau de l’arcade sourcilière.
— Clément Lanot (@ClementLanot) October 18, 2022
Sur une autre vidéo, on aperçoit un projectile qui semble l’atteindre.
Zakaria Abdelkafi est un photo-journaliste syrien réfugié, qui a déjà perdu son œil gauche sur un tir de sniper à Alep. Cette fois il est de nouveau visé au même œil.
Selon la police, "un black bloc de 200 personnes est présent dans la manifestation parisienne, dont 60 personnes d'ultra-gauche".
Plusieurs motos ont été dégradées par des personnes vêtues de noir à l'intérieur du concessionnaire BMW. Les vitres d'un établissement bancaire CIC ont également été brisées boulevard Montparnasse, précise le Figaro.
Plusieurs motos BMW dégradées à l’intérieur du concessionnaire BMW. #GreveGenerale pic.twitter.com/RZlZJ6ilEt
— Clément Lanot (@ClementLanot) October 18, 2022
La manifestation parisienne a été organisée dans le cadre de la journée nationale de "mobilisation et grève" interprofessionnelle sur appel de la CGT et FO. Selon la CGT, plus de 70.000 personnes se sont rassemblées dans la capitale.
Les manifestants se sont rassemblés pour défendre la hausse des salaires et protester contre les réquisitions de grévistes de TotalEnergies. L'action se déroule 48 heures après la "Marche contre la vie chère" des partis de gauche.