La Serbie propose d'"aider ses amis gabonais" à développer l’agriculture

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Libreville - Sputnik Afrique, 1920, 16.10.2022
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Alors que le Gabon importe aujourd’hui environ les trois quarts de sa consommation alimentaire, la Serbie pourrait l’aider à développer la production de légumes, de fruits, de maïs et d’autres denrées, rapporte l’agence Ecofin.
Le ministre gabonais de l’Agriculture, Charles Mve Ellah, s’est entretenu, mercredi 12 octobre, avec l’ambassadeur serbe Milos Perisic sur les opportunités de coopération dans le développement agricole, relate l’agence Ecofin.
Le problème est d’autant plus important que le Gabon, pays le plus riche d’Afrique en termes de PIB par habitant, consacre chaque année 550 milliards de francs CFA (plus de 800 millions de dollars) aux importations d’aliments.
"Nous pouvons et nous voulons beaucoup aider nos amis gabonais dans le cadre du développement de la production locale. Nous savons que le Gabon a une bonne terre, un bon climat et de bonnes conditions", a déclaré, à sa sortie d’audience, le diplomate, selon lequel son pays est très développé dans le secteur de l’agriculture.
Il estime que la Serbie pourrait aider le Gabon à développer la production de légumes, de fruits, de maïs, de soja et de tous les autres produits locaux.
Les deux pays, qui entretiennent les relations diplomatiques depuis 60 ans, ont signé en février 2022 deux accords, notamment dans le domaine agricole.

Objectif: autosuffisance alimentaire

Ces derniers temps, le Gabon a porté son attention sur le secteur agricole et les industries agroalimentaires, fortement négligées dans le passé. De nombreux programmes ont ainsi été mis en œuvre dans le cadre du Plan stratégique Gabon émergent (PSGE).
En juin 2021, le gouvernement a adopté une loi imposant aux entreprises actives dans le domaine de la distribution alimentaire de se fournir à hauteur de 50% auprès de producteurs locaux pour leurs stocks de produits frais et transformés. Cette nouvelle loi vise à parvenir à la souveraineté alimentaire sur un certain nombre de produits stratégiques, et à réduire de moitié les importations de produits alimentaires, transformés ou non, d’ici 2025.
À l’heure actuelle, le pays importe environ les trois quarts de sa consommation en la matière.
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