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Zimbabwe: "les sanctions sont complètement inhumaines"
Zimbabwe: "les sanctions sont complètement inhumaines"
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Les sanctions contre le Zimbabwe imposées par les pays occidentaux sont "inhumaines", et leurs victimes principales sont les plus démunis, pointe dans un... 09.10.2022, Sputnik Afrique
2022-10-09T14:35+0200
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Auprès de Sputnik, Jacob Mudenda, président du Parlement zimbabwéen, fait état des conséquences des sanctions occidentales dont son pays fait l’objet depuis plus de 20 ans.Les victimes principales de la situation actuelle sont les plus démunis: "Et ce sont les pauvres qui souffrent le plus. Notamment parce que le gouvernement n'a pas assez de fonds pour importer des médicaments pour subvenir aux besoins des plus pauvres de notre population".Un pays en criseLes sanctions contre le Zimbabwe ont été imposées par les États-Unis et l’UE en 2002 et ont été maintenues jusqu’à maintenant. Elles comprennent un embargo sur les armements et un gel des avoirs de certaines entités et personnalités, par exemple, de l'actuel Président Emmerson Mnangagwa ou de Grace Mugabe, veuve de l’ancien Président Robert Mugabe.Par conséquent, le Zimbabwe est plongé dans une crise économique ponctuée par de l'hyperinflation, des coupures d'électricité généralisées et des pénuries de produits de base. Les autorités appellent régulièrement à la levée de ces sanctions, comme l’a fait Emmerson Mnangagwa lors de la dernière Assemblée générale de l’Onu à New York en septembre. La levée des sanctions permettrait au pays de bénéficier d'investissements étrangers.
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Zimbabwe: "les sanctions sont complètement inhumaines"
14:35 09.10.2022 (Mis à jour: 18:51 09.10.2022) Les sanctions contre le Zimbabwe imposées par les pays occidentaux sont "inhumaines", et leurs victimes principales sont les plus démunis, pointe dans un commentaire à Sputnik le président du Parlement de ce pays africain.
Auprès de Sputnik,
Jacob Mudenda, président du Parlement zimbabwéen, fait état des conséquences des sanctions occidentales dont son pays fait l’objet depuis plus de 20 ans.
"Ces sanctions ne contredisent pas seulement le droit international […]. Elles ont un effet exténuant, car nos institutions financières ne peuvent accéder aux sources de financement pour le développement économique du pays", a-t-il avancé.
Les victimes principales de la situation actuelle sont les plus démunis: "Et ce sont les pauvres qui souffrent le plus. Notamment parce que le gouvernement n'a pas assez de fonds pour importer des médicaments pour subvenir aux besoins des plus pauvres de notre population".
"Les sanctions ne sont pas seulement illégales, mais complètement inhumaines, violant les droits à la vie du peuple zimbabwéen", abonde Jacob Mudenda.
Les sanctions contre le Zimbabwe ont été imposées par les États-Unis et l’UE en 2002 et ont été maintenues jusqu’à maintenant.
Elles comprennent un embargo sur les armements et un gel des avoirs de certaines entités et personnalités, par exemple, de l'actuel Président Emmerson Mnangagwa ou de Grace Mugabe, veuve de l’ancien Président Robert Mugabe.
Par conséquent, le Zimbabwe est plongé dans une crise économique ponctuée par de l'hyperinflation, des coupures d'électricité généralisées et des pénuries de produits de base. Les autorités appellent régulièrement à la levée de ces sanctions, comme l’a fait Emmerson Mnangagwa lors de la dernière Assemblée générale de l’Onu à New York en septembre. La levée des sanctions permettrait au pays de bénéficier d'investissements étrangers.
"Le programme de sanctions du Zimbabwe est un programme politique qui cible les auteurs d'atteintes aux droits humains et ceux qui sapent les processus démocratiques ou facilitent la corruption. Les sanctions américaines ne visent pas le peuple zimbabwéen, le pays lui-même ou le secteur bancaire du Zimbabwe", a déclaré le 15 septembre 2022 Ned Price à l’occasion de l’exclusion de 11 personnalités de la liste SDN (Specially Designated Nationals, soit des ressortissants spécialement désignés).