"Le Zimbabwe a été aux côtés de la Russie même avant les référendums" – vidéo
10:13 09.10.2022 (Mis à jour: 10:52 09.10.2022)
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En comprenant les "origines de la situation actuelle", le Zimbabwe soutient pleinement la Russie, les deux pays partageant "les mêmes conséquences des sanctions", a déclaré à Sputnik le président du Parlement zimbabwéen.
Après avoir qualifié la Russie et le Zimbabwe de "frères d’armes face aux sanctions occidentales", Jacob Mudenda, président du Parlement zimbabwéen, s’est exprimé auprès de Sputnik concernant les relations entre les deux pays.
"Du point de vue de la compréhension des origines de la situation actuelle, le Zimbabwe a été aux côtés de la Russie même avant les référendums. Le Zimbabwe et la Russie sont victimes des sanctions, et cela fait de nous des camarades de lutte face aux sanctions. Dans la mesure où nous sommes victimes des sanctions, nous partageons avec la Russie les mêmes conséquences des sanctions. Il n’est donc pas surprenant que le Zimbabwe soit aux côtés de la Russie", a déclaré Jacob Mudenda, répondant à la question de savoir si le pays entend maintenir ses relations avec la Russie après les récents référendums de rattachement.
Reconnaissance des référendums
Pour le moment, le pays africain n’a pas fait de déclaration concernant la reconnaissance des résultats des référendums de rattachement à la Russie que Moscou a menés fin septembre dans les Républiques populaires de Donetsk, de Lougansk, dans les régions de Zaporojié et de Kherson. D’après le chef de file des parlementaires zimbabwéens, "la reconnaissance des résultats des processus internationaux" est réglementée et initiée par le cabinet des ministres suite à une commission du Président de la République.
Échanges commerciaux
Le Zimbabwe envisage de développer ses échanges commerciaux avec la Russie, a fait savoir Jacob Mudenda:
"Nous importons du blé et des engrais de Russie, en exportant du tabac et d'autres produits vers la Russie. Les volumes peuvent augmenter en fonction de la demande, des deux côtés".
Le pays africain s’intéresse également aux investissements russes dans l'exploration minière.
"Nous avons environ 40 types de minéraux, mais nous aimerions connaître les réserves exactes. Pour le moment, il n'y a pas d'estimation exacte de la quantité dont nous disposons, par exemple, de l'or, des diamants", a expliqué le chef de file des parlementaires zimbabwéens.
Dans son interview, Jacob Mudenda a fait également part de la volonté des autorités zimbabwéennes d’établir des vols directs entre les deux pays:
"Nous y travaillons. Nous serions heureux qu'une compagnie aérienne russe fasse des vols vers le Zimbabwe, et lorsque nous aurons l'équipement aéronautique approprié, nous aimerions également planifier des vols".
Il a ajouté que la question nécessite un travail bilatéral minutieux.
