Burkina: un Président de transition doit être désigné la semaine prochaine

© AFP 2023 OLYMPIA DE MAISMONTBurkina Faso
Burkina Faso  - Sputnik Afrique, 1920, 09.10.2022
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Des "Assises nationales" rassemblant les forces vives du Burkina Faso et devant désigner un Président de transition avant l'organisation d'élections dans ce pays théâtre de deux coups d'État en huit mois, se tiendront les 14 et 15 octobre.
Le nouvel homme fort du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a annoncé samedi la tenue les 14 et 15 octobre d'"Assises nationales" devant désigner un Président de transition, avant l'organisation d'élections en 2024.
"En vue de l'adoption de la charte de transition, il est convoqué des Assises nationales les 14 et 15 octobre" à Ouagadougou, indique un décret lu à la télévision nationale RTB et signé du capitaine Traoré, qui a pris le pouvoir il y a une semaine.
Officiellement désigné mercredi Président, le nouvel homme fort du Burkina Faso avait assuré peu après sa prise de pouvoir qu'il ne ferait qu'expédier "les affaires courantes" jusqu'à la désignation d'un nouveau Président de transition civil ou militaire par des "Assises nationales".
Ces Assises, rassemblant notamment les forces politiques, sociales et de la société civile, devront se réunir "bien avant la fin de l'année", avait-il dit lundi sur la radio RFI.
Ce jeune capitaine de 34 ans a renversé le 30 septembre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé par la force au pouvoir en janvier en renversant le Président élu Roch Marc Christian Kaboré.
Le capitaine Traoré a assuré qu’Ouagadougou continuerait à respecter ses engagements pris sous M. Damiba vis-à-vis de la Communauté des États d'Afrique de l'ouest (Cédéao), en particulier sur l'organisation d'élections et un retour de civils au pouvoir au plus tard en juillet 2024.
Ibrahim Traoré a justifié son putsch par l'incapacité de M. Damiba à juguler la dégradation sécuritaire continue dans ce pays frappé depuis 2015 par le djihadisme.
Argument lui-même employé par le lieutenant-colonel Damiba pour justifier son coup d'Etat du 24 janvier contre le Président Kaboré.
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