L'Otan préoccupée par un sous-marin russe porteur de drones nucléaires?

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Les services de renseignement de l'Otan ont détecté les mouvements du sous-marin Belgorod dans le nord de la Russie, ce qui pourrait signifier des tests du drone nucléaire Poséidon, selon La Repubblica. La Russie avait déjà précisé qu’elle admettait l’utilisation de ce type d’armes en cas d'agression.
L’Otan s’alarme des manœuvres russes en Arctique: les services de renseignement de l’Alliance affirment avoir récemmentdétecté les mouvements du sous-marin nucléaire polyvalent russe K-329 Belgorod, dans la mer de Kara au nord de Sibérie, a appris La Repubblica.
Ce sous-marin est destiné à transporter des drones submersibles Poséidon capables de porter des armes conventionnelles et nucléaires à une grande profondeur et à une grande vitesse.

"Il échappe aux radars américains. Il est capable de générer une onde radioactive qui peut anéantir des métropoles comme New York ou Los Angeles ", alarme le quotidien.

Selon La Repubblica, les satellites infrarouges dont disposent les États-Unis ne voient pas ce qui se passe dans les profondeurs de la mer. Poséidon est conçu pour émettre peu de chaleur et se déplacer silencieusement.

Drone puissant

Le sous-marin Belgorod a été conçu sur la base du projet remanié des sous-marins de classe 949A Anteï (Oscar II, selon le code Otan). Ses caractéristiques techniques sont tenues secrètes.
Vladimir Poutine a, pour la première fois, annoncé que la Russie développait des drones sous-marins porteurs d’armes nucléaires en mars 2018, lors de son message annuel au parlement. Selon lui, ces engins peuvent frapper des groupes aéronavals, des fortifications côtières et des infrastructures.
Baptisé par les médias occidentaux "arme du Jugement dernier", le Poséidon est capable de se déplacer à une vitesse de près de 110 nœuds, soit plus de 200 km/h, grâce à un coussin d'air qui l'enveloppe pendant sa progression. En outre, il est capable de manœuvrer, changeant de direction et de profondeur.

Dissuasion nucléaire

Les scénarios dans lesquels Moscou pourrait théoriquement utiliser des armes nucléaires sont énumérés dans la doctrine militaire russe. Elle admet l’utilisation de ce type d’armes en cas d'agression contre la Russie ou ses alliés avec l'utilisation d'armes de destruction massive, ou d'agression avec l'utilisation d'armes conventionnelles, lorsque l'existence de l'État est menacée.
Moscou ne menace personne avec des armes nucléaires, mais met en garde contre le risque d'ingérence occidentale dans l’opération militaire spéciale en Ukraine, a récemment réitéré Sergueï Ryabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères.
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