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Maroc: des militantes féministes manifestent pour le droit à l'avortement
Maroc: des militantes féministes manifestent pour le droit à l'avortement
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Des dizaines de militantes féministes ont manifesté mercredi à Rabat pour réclamer la révision des lois criminalisant l'avortement au Maroc à la suite de la... 28.09.2022, Sputnik Afrique
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"L'avortement est un des droits de la femme", "la loi m'a tué", "l'IVG est un soin médical", "respectez mon choix". Devant le parlement de la capitale, les manifestantes ont brandi des pancartes dénonçant la loi "liberticide" qui sanctionne l'avortement. "Il est primordial de revoir ces lois infondées. Avoir un enfant devrait être un choix!", a affirmé à l'AFP Sarah Benmoussa, une militante.Une adolescente marocaine est décédée début septembre à la suite d'un avortement clandestin dans un village du centre du Maroc, provoquant un choc et l'indignation d'ONG féministes, et réveillant les revendications de dépénalisation de l' interruption volontaire de grossesse (IVG).Cinq ans de prisonLa loi marocaine punit l'IVG de six mois à cinq ans de prison sauf quand la santé de la mère est en danger. De 600 à 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour au Maroc, selon les associations militant pour sa légalisation. Le Maroc s'était engagé en 2015 dans un débat approfondie sur "l'urgence" d'un assouplissement de sa législation face au fléau des centaines d'avortements clandestins pratiqués chaque jour, dans des conditions sanitaires parfois désastreuses.
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Maroc: des militantes féministes manifestent pour le droit à l'avortement
22:22 28.09.2022 (Mis à jour: 22:26 28.09.2022) Des dizaines de militantes féministes ont manifesté mercredi à Rabat pour réclamer la révision des lois criminalisant l'avortement au Maroc à la suite de la mort d'une adolescente victime d'une IVG clandestine.
"L'avortement est un des droits de la femme", "la loi m'a tué", "l'IVG est un soin médical", "respectez mon choix". Devant le parlement de la capitale, les manifestantes ont brandi des pancartes dénonçant la loi "liberticide" qui sanctionne l'avortement.
"Il est primordial de revoir ces lois infondées. Avoir un enfant devrait être un choix!", a affirmé à l'AFP Sarah Benmoussa, une militante.
"Nous sommes présentes aujourd'hui car nos voix comptent pour faire bouger les choses. Tout être humain doit disposer de son corps. Les lois doivent être réformées et la société suivra!", a plaidé Khaoula, une étudiante en journalisme de 23 ans qui participait pour la première fois à une manifestation.
Une adolescente marocaine est décédée début septembre à la suite d'un avortement clandestin dans un village du centre du Maroc, provoquant un choc et l'indignation d'ONG féministes, et réveillant les revendications de dépénalisation de l' interruption volontaire de grossesse (IVG).
La loi marocaine punit l'IVG de six mois à cinq ans de prison sauf quand la santé de la mère est en danger. De 600 à 800 avortements clandestins sont pratiqués chaque jour au Maroc, selon les associations militant pour sa légalisation.
"On demande la dépénalisation de l'avortement depuis déjà une dizaine d'années. On renouvelle cette revendication aujourd'hui. Le législateur est responsable de cette situation et de la violence et difficultés qu'endurent les femmes", a expliqué Fouzia Yassine, du "Printemps de la dignité", une coalition d'associations féministes marocaines.
Le Maroc s'était engagé en 2015 dans un débat approfondie sur "l'urgence" d'un assouplissement de sa législation face au fléau des centaines d'avortements clandestins pratiqués chaque jour, dans des conditions sanitaires parfois désastreuses.