"Ce qui se passe, c'est l'histoire": des observateurs africains sur le référendum à Lougansk
17:45 27.09.2022 (Mis à jour: 13:34 28.09.2022)
© Sputnik . Valerї Melnikov / Accéder à la base multimédiaDes tracts pour le référendum dans la République populaire de Lougansk
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"Nous avons vu la motivation, l’organisation, la sécurisation, la transparence, la clairvoyance de ce qui se passe". Des observateurs d’Afrique ont partagé leurs impressions sur le référendum à Lougansk avec un correspondant de Sputnik Afrique.
Trois observateurs africains se sont déplacés à Lougansk afin d’observer le déroulement du référendum. Pour Mack-Allan, membre du Mouvement Future Team Centrafrique, ils sont là "comme des observateurs internationaux pour voir ce qui ce passe, pour voir la réalité".
"Nous venons de constater l’engouement de ces gens qui viennent massivement voter. Nous avons vu la motivation, l’organisation, la sécurisation, la transparence, la clairvoyance de ce qui se passe", a souligné Mack-Allan à un correspondant de Sputnik Afrique.
Concernant la non-reconnaissance des résultats du référendum, il a également déclaré qu’un État "ne peut pas intervenir pour empêcher un autre pays souverain de décider de sa destinée".
Bon déroulement du scrutin
L’observateur international du Cameroun Laurent Yves LOE a quant à lui indiqué qu’"aujourd’hui nous constatons que le peuple prend son destin en mains et nous avons observé le bon déroulement du scrutin".
"Tout se passe bien. Il y a la sécurité, il y a de la transparence, et en plus il y a la population qui se mobilise pour venir voter. Nous allons encore observer plus pour rendre notre compte rendu à la fin du scrutin".
D’après lui, il "est important de venir sur le terrain pour vivre la réalité afin que la mauvaise communication qui pullule dans le monde soit apaisée par la bonne information"
"Ce qui se passe, c'est l'histoire"
L’observatrice Tsakani Shiviti de la Ligue de jeunesse du Congrès national africain a raconté à Sputnik qu’elle est venue à Lougansk parce qu’elle "aime la démocratie d'abord", mais aussi parce qu’elle "voulait avoir une expérience de première main sur ce qui se passe, sur ce qu'est le référendum". "Ce qui se passe, c'est l'histoire. Je ne voulais pas dépendre entièrement des médias", affirme-t-elle.
Selon Tsakani Shiviti, elle est allée dans quatre ou cinq bureaux de vote, et dans l'un d'eux elle a vu une femme âgée "qui pleurait parce qu'elle a toujours voulu avoir l'opportunité de choisir si elle voulait faire partie de la Russie".
Le correspondant de Sputnik a également interrogé la directrice de la Société philharmonique académique de Lougansk, Vera Getsi, qui dit avoir fait son "choix" dans un bureau du vote à Lougansk. Selon elle, après neuf ans durant lesquels les Russes ont soutenu les habitants de cette ville "en tout, même en partageant un morceau de pain", la justice sera enfin rendue.
Le correspondant spécial du groupe de médias russe Komsomolskaïa Pravda Alexandre Kots, qui couvrait le vote près de la ligne de front, a fait savoir à Sputnik que les localités frontalières ont été pilonnées par des Ukrainiens. Néanmoins, les gens se rendaient dans des bureaux de vote mobiles organisés dans des minibus, dans des parcs ou encore dans des caves.
Plus de 100 observateurs internationaux
Plus de 100 observateurs internationaux de 40 pays surveillent le déroulement des référendums dans les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk, et dans les régions de Zaporojié et de Kherson. Le vote pour le rattachement à la Russie se déroule du 23 au 27 septembre.