"Ami ou ennemi": Lavrov conseille à Liz Truss de clarifier sa position sur Macron

© Sputnik . Service de presse du ministère russe des Affaires étrangèresSergueï Lavrov lors d'une visite en Egypte
Sergueï Lavrov lors d'une visite en Egypte - Sputnik Afrique, 1920, 06.09.2022
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Pour la nouvelle Première ministre britannique, il serait "prioritaire" de définir sa position quant aux voisins du Royaume-Uni, dont la France, juge Sergueï Lavrov. Une remarque renvoyant à la récente déclaration de Liz Truss, qui n’a pas pu répondre si Emmanuel Macron était "ami ou ennemi" pour le royaume.
Commentant la nomination de Liz Truss en tant que Première ministre britannique, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lui a donné un conseil relatif aux affaires étrangères.
"Je crois que pour Liz Truss, avant qu’elle ne formule sa position délibérément négative envers la Russie, il serait plus important de [la] clarifier avec ses voisins les plus proches, notamment de décider si le Président Macron est un ami ou un ennemi pour elle", fait remarquer le ministre russe des Affaires étrangères.
En effet, avant qu’elle n’ait été élue Première ministre, Liz Truss a déclaré que si elle le devenait, elle "jugerait [Emmanuel Macron] sur ses actes et non sur des mots". Or, le Président français y a réagi avec franchise, affirmant qu’il n’en doutait pas "une seule seconde", parce que "le Royaume-Uni [était] ami de la France".
M.Lavrov considère que "pour deux pays voisins, il serait plus important de clarifier leur position au lieu se projeter au-delà de leurs frontières".

Les lapsus de Liz Truss

Connue pour son soutien inconditionnel à l’Ukraine, Liz Truss a récemment fait un lapsus lors de sa visite à Exter, confondant les noms des Présidents russe et ukrainien. Elle a donc lancé:
"Je continuerai à me battre pour Vladimir Poutine", mais s’est vite corrigée.
En visite à Moscou au mois de février, à l’époque chef de la diplomatie britannique, Liz Truss a refusé de reconnaître la souveraineté des deux régions russes. Il s’agissait alors de la présence des troupes russes dans les régions de Voronège et de Rostov.
Plus tard, dans un entretien à la chaîne russe RBK, Mme Truss a expliqué que cette intervention embarrassante venait du fait qu’elle avait pensé que son homologue russe, Sergueï Lavrov, parlait du territoire ukrainien.
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