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Sahara occidental: une passe d’armes diplomatique entre Tunis et Rabat
Sahara occidental: une passe d’armes diplomatique entre Tunis et Rabat
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Le problème du Sahara occidental a provoqué une subite crise diplomatique entre la Tunisie et le Maroc. Après que le chef des indépendantistes sahraouis du... 29.08.2022, Sputnik Afrique
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La Tunisie a annoncé, le 27 août, le rappel de son ambassadeur au Maroc, au lendemain d’une décision similaire des autorités marocaines. Cette démarche est une réponse à l’accueil, à Tunis, de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario.Il a été reçu, vendredi, à sa descente d’avion par le président tunisien, Kaïs Saïed, au même titre que les présidents et chefs de gouvernement venus assister au sommet Japon-Afrique (Ticad). Les deux hommes se sont ensuite entretenus dans le salon présidentiel de l’aéroport.Dans la foulée, Rabat a annoncé le rappel de son ambassadeur et l’annulation de sa participation au sommet. Le Maroc a qualifié l’accueil de M. Ghali lors de la Ticad d’"acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain". Le pays estime aussi que la Tunisie a invité "unilatéralement" M. Ghali au sommet, "contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation".Tunis reste neutreEn annonçant le rappel de son ambassadeur, Tunis a assuré avoir "maintenu sa totale neutralité sur la question du Sahara occidental dans le respect de la légitimité internationale", prônant une "solution pacifique et acceptable par tous". "La Tunisie respecte les résolutions des Nations unies et celle de l’Union africaine", a précisé le ministère des affaires étrangères tunisien. "Contrairement à ce qui a été dit dans la déclaration marocaine", la RASD avait reçu une "invitation directe" du président de la Commission africaine.La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un "territoire non autonome" par l'Onu, oppose depuis des décennies le Maroc au Polisario, soutenu par l'Algérie voisine.M. Ghali est le président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), autoproclamée par le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du territoire disputé du Sahara occidental, contrôlé à près de 80% par le Maroc.
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08:55 29.08.2022 (Mis à jour: 09:10 29.08.2022) Le problème du Sahara occidental a provoqué une subite crise diplomatique entre la Tunisie et le Maroc. Après que le chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario, Brahim Ghali, a été reçu en Tunisie, Rabat et Tunis ont chacun rappelé leur ambassadeur.
La Tunisie a annoncé, le 27 août, le rappel de son ambassadeur au Maroc, au lendemain d’une décision similaire des autorités marocaines. Cette démarche est une réponse à l’accueil, à Tunis, de Brahim Ghali, chef des indépendantistes sahraouis du Front Polisario.
Il a été reçu, vendredi, à sa descente d’avion par le président tunisien, Kaïs Saïed, au même titre que les présidents et chefs de gouvernement venus assister au sommet Japon-Afrique (Ticad). Les deux hommes se sont ensuite entretenus dans le salon présidentiel de l’aéroport.
Dans la foulée, Rabat a annoncé le rappel de son ambassadeur et l’annulation de sa participation au sommet. Le Maroc a qualifié l’accueil de M. Ghali lors de la Ticad d’"acte grave et inédit, qui heurte profondément les sentiments du peuple marocain". Le pays estime aussi que la Tunisie a invité "unilatéralement" M. Ghali au sommet, "contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation".
En annonçant le rappel de son ambassadeur, Tunis a assuré avoir "maintenu sa totale neutralité sur la question du Sahara occidental dans le respect de la légitimité internationale", prônant une "solution pacifique et acceptable par tous". "La Tunisie respecte les résolutions des Nations unies et celle de l’Union africaine", a précisé le ministère des affaires étrangères tunisien. "Contrairement à ce qui a été dit dans la déclaration marocaine", la RASD avait reçu une "invitation directe" du président de la Commission africaine.
La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un "territoire non autonome" par l'Onu, oppose depuis des décennies le Maroc au Polisario, soutenu par l'Algérie voisine.
M. Ghali est le président de la République arabe sahraouie et démocratique (RASD), autoproclamée par le Front Polisario, qui réclame l'indépendance du territoire disputé du Sahara occidental, contrôlé à près de 80% par le Maroc.
