"Ce qui se passe en Angleterre" avec le gaz "ne se passera pas en France", mais…

© AFP 2024 LUDOVIC MARINOlivier Véran
Olivier Véran - Sputnik Afrique, 1920, 29.08.2022
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Promettant de continuer d’avoir "un mécanisme d’atténuation", le porte-parole du gouvernement français Olivier Véran assure que la population ne devrait pas faire face à une explosion brutale des prix du gaz, comme c’est le cas pour le Royaume-Uni.
En écho aux propos d’Élisabeth Borne, selon qui l’exécutif promettait "d’amortir les hausses" des prix de l’énergie, Olivier Véran assure sur BFM TV que le gouvernement travaille sur un éventail de moyens pour atténuer les prix.
"Ce qui se passera en France n’est pas ce qui se passe en Angleterre où le prix de l'énergie augmente d'un seul coup de 80%. Nous continuerons d’avoir un mécanisme d'atténuation", a lancé le porte-parole du gouvernement, alors qu’au Royaume-Uni, l’augmentation de 80% des tarifs réglementés de l’énergie est attendue à partir du mois d’octobre.
Or, la préoccupation des Français est palpable alors que le 26 août, les prix de gros de l’électricité ont dépassé 1.000 euros pour le mégawattheure, contre 85 euros/MWh il y a un an. Après cette augmentation de 1.000% sur un an, vers le mois de décembre un MWh pourrait s’élever à plus de 1.600 euros, un niveau extrêmement élevé.
"On ne pourra pas geler indéfiniment le prix du gaz", précise pourtant M.Véran, ajoutant que "les prix sont amenés à augmenter début 2023, mais ils n'augmenteront pas autant qu'ils le devraient loin s'en faut".

Les moyens pour atténuer

Dans ce contexte, l’exécutif se prend pour objectif l’atténuation de la hausse des prix pour les Français, ceci "avec très probablement un regard encore plus appuyé pour les catégories populaires et les entrées de classes moyennes comme nous l'avons fait depuis le début de cette crise de l'inflation".
Tandis que le gouvernement a choisi "de geler le prix du gaz jusqu'à la fin de l'année", d’autres dispositifs arriveront plus tard.
"Il y aura un texte budgétaire qui sera examiné cet automne ou au début de l'hiver qui comportera des mesures de protection et notamment des plus fragiles", nuance le porte-parole sans dire plus de détails.
Concernant les classes qui en seront concernées, Olivier Véran explique que "c'est le choix qui sera fait par les ministres en charge". Et de conclure:
"Mais la Première ministre l'a annoncé: il n'y aura pas de hausse démesurée des prix de l'énergie parce que l'État l'atténuera, on ne laissera pas les prix s'envoler pour tout le monde".
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