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Expulsion d'un imam: un refus du Conseil d'État serait "un très mauvais signal", estime Véran
Expulsion d'un imam: un refus du Conseil d'État serait "un très mauvais signal", estime Véran
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Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a considéré dimanche que si le Conseil d'État retoquait la demande d'expulsion du prédicateur Hassan... 28.08.2022, Sputnik Afrique
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Le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative française, doit se prononcer en début de semaine prochaine sur la requête du ministère de l'Intérieur qui entend faire annuler une décision du tribunal administratif de Paris suspendant la demande d'expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen.Celle-ci avait été prise fin juillet en raison d'"un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraires aux valeurs de la République", selon le ministère de l'Intérieur, qui lui reprochait notamment "un discours à teneur antisémite particulièrement virulent" et ses prêches prônant la "soumission" des femmes "au profit des hommes". M. Véran, tout en reconnaissant n'avoir "pas à juger et à commenter, encore moins par anticipation, une décision de justice", a estimé que "les Français ne comprendraient pas qu'un imam qui tient des propos radicalisés d'une extrême noirceur, avec une capacité de nuisance, et qui déteste autant la République, conserve sa place dans la République"."Que ce soit la République elle-même, par la voix du Conseil d'État, qui le dise...", a-t-il poursuivi, en se disant "pour l'expulsion" et "absolument sans concession aucune avec les radicalisés qui attaquent la République".L'arrêté d'expulsion évoquait également l'encouragement "au séparatisme" et le "mépris de certaines valeurs républicaines telles que la laïcité et le fonctionnement démocratique de la société française". Hassan Iquioussen, né en France il y a 58 ans mais de nationalité marocaine, a pour sa part considéré devant les juridictions administratives que son expulsion constituait "une atteinte disproportionnée" à sa "vie privée et familiale".
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Expulsion d'un imam: un refus du Conseil d'État serait "un très mauvais signal", estime Véran
Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a considéré dimanche que si le Conseil d'État retoquait la demande d'expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen, "ce serait un très mauvais signal", en appelant à être "absolument sans concession avec les radicalisés".
Le Conseil d'État, plus haute juridiction administrative française, doit se prononcer en début de semaine prochaine sur la requête du ministère de l'Intérieur qui entend faire annuler une décision du tribunal administratif de Paris suspendant la demande d'expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen.
Celle-ci avait été prise fin juillet en raison d'"un discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraires aux valeurs de la République", selon le ministère de l'Intérieur, qui lui reprochait notamment "un discours à teneur antisémite particulièrement virulent" et ses prêches prônant la "soumission" des femmes "au profit des hommes".
M. Véran, tout en reconnaissant n'avoir "pas à juger et à commenter, encore moins par anticipation, une décision de justice", a estimé que "les Français ne comprendraient pas qu'un imam qui tient des propos radicalisés d'une extrême noirceur, avec une capacité de nuisance, et qui déteste autant la République, conserve sa place dans la République".
"Que ce soit la République elle-même, par la voix du Conseil d'État, qui le dise...", a-t-il poursuivi, en se disant "pour l'expulsion" et "absolument sans concession aucune avec les radicalisés qui attaquent la République".
L'arrêté d'expulsion évoquait également l'encouragement "au séparatisme" et le "mépris de certaines valeurs républicaines telles que la laïcité et le fonctionnement démocratique de la société française".
Hassan Iquioussen, né en France il y a 58 ans mais de nationalité marocaine, a pour sa part considéré devant les juridictions administratives que son expulsion constituait "une atteinte disproportionnée" à sa "vie privée et familiale".