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Kosovo: "la solution politique de la crise est l’unique chose possible"
Kosovo: "la solution politique de la crise est l’unique chose possible"
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La crise au Kosovo, dont les dernières manifestations ont été visibles hier, doit être résolue par des efforts politiques, estiment des experts auprès de... 01.08.2022, Sputnik Afrique
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Les dernières tensions dans la République autoproclamée du Kosovo ont eu lieu du 31 juillet au 1er août, quand les Serbes habitant le Kosovo ont érigé des barricades sur les points de passage entre le Kosovo et la Serbie, contestant la mise en vigueur de la nouvelle politique frontalière kosovare. Suite aux protestations et aux efforts diplomatiques, le Premier ministre kosovar a annoncé reporter d’un mois la mise en œuvre des nouvelles règles.Malgré l’accalmie générale, les Serbes qui habitent le Kosovo, "ont peur" et se sentent enfermés "dans une sorte de ghetto", avance auprès de Sputnik Srđan Vulović, gouverneur de Zubin Potok, municipalité au nord du Kosovo, peuplée majoritairement de Serbes.À quoi sert le KFOR?Dans ce contexte, l’inaction du KFOR interpelle, estime Nebojša Čović, ancien vice-Premier ministre de la Serbie. Cette armée multinationale mise en œuvre par l'Otan au Kosovo, sur mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, est présent dans la région depuis 1999.Au cours des plus de dix ans écoulés depuis la signature de l'accord de Bruxelles, les autorités de la République autoproclamée ont commis plusieurs provocations à l’encontre des Serbes et de leurs biens au Kosovo.Le 31 juillet le KFOR a déclaré suivre "de près" la situation et se dit prêt à intervenir "si la stabilité est menacée".
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Kosovo: "la solution politique de la crise est l’unique chose possible"
16:14 01.08.2022 (Mis à jour: 16:33 01.08.2022) La crise au Kosovo, dont les dernières manifestations ont été visibles hier, doit être résolue par des efforts politiques, estiment des experts auprès de Sputnik, en pointant parallèlement l’inertie du KFOR, la mission déployée au Kosovo par l’Otan.
Les
dernières tensions dans la République autoproclamée du Kosovo ont eu lieu du 31 juillet au 1er août, quand les Serbes habitant le Kosovo ont érigé des barricades sur les points de passage entre le Kosovo et la Serbie, contestant la mise en vigueur de la nouvelle politique frontalière kosovare. Suite aux protestations et aux efforts diplomatiques, le Premier ministre kosovar a annoncé
reporter d’un mois la mise en œuvre des nouvelles règles.
Malgré
l’accalmie générale, les Serbes qui habitent le Kosovo, "ont peur" et se sentent enfermés "dans une sorte de ghetto", avance auprès de Sputnik Srđan Vulović, gouverneur de Zubin Potok, municipalité au nord du Kosovo, peuplée majoritairement de Serbes.
"La solution politique de la crise est l’unique chose possible", poursuit-il, espérant que l’accord de Bruxelles, conclut en 2013 et prévoyant la normalisation des relations entre la Serbie et la République autoproclamée du Kosovo, peut être réalisé.
Dans ce contexte, l’inaction du KFOR interpelle, estime Nebojša Čović, ancien vice-Premier ministre de la Serbie. Cette armée multinationale mise en œuvre par l'Otan au Kosovo, sur mandat du Conseil de sécurité des Nations unies, est présent dans la région depuis 1999.
"La question se pose: qu’est-ce que fait le KFOR? C’est incroyable qu'il se conduise de manière si détendue, car son travail est d'empêcher les provocations et les conflits", s’interroge l’expert.
Au cours des plus de dix ans écoulés depuis la signature de l'accord de Bruxelles, les autorités de la République autoproclamée ont commis plusieurs provocations à l’encontre des Serbes et de leurs biens au Kosovo.
"Il est nécessaire de préserver la paix autant que possible. Les Serbes du Kosovo doivent être intelligents, résister aux provocations et être bien organisés", a-t-il conclu.
Le 31 juillet le KFOR a déclaré suivre "de près" la situation et se dit prêt à intervenir "si la stabilité est menacée".