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Pour Bardella, "la guerre larvée contre la Russie" n’est pas "dans l’intérêt de la France"
Pour Bardella, "la guerre larvée contre la Russie" n’est pas "dans l’intérêt de la France"
Sputnik Afrique
Dans les relations franco-russes "se pose la question de notre appartenance au commandement militaire de l’Otan", observe Jordan Bardella. Saluant le retrait... 16.02.2022, Sputnik Afrique
2022-02-16T13:39+0100
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Cible des accusations de l’Occident concernant une invasion de l’Ukraine, la Russie a commencé le 15 février le retrait de ses troupes des districts militaires Sud et Ouest à la fin des exercices qu’elle menait. "Un signe encourageant", a jugé ce mercredi Jordan Bardella.Invité sur France Inter au lendemain de la suspension de Nicolas Bay, soupçonné d’avoir transmis des informations internes du Rassemblement national à Éric Zemmour, le président par intérim du parti a également été interrogé quant à la situation autour de la crise en Ukraine."Le retrait des troupes par Vladimir Poutine à la frontière ukrainienne est un signe encourageant de désescalade […]. Dans ce dossier se pose la question de notre appartenance au commandement militaire de l’Otan", a-t-il observé.Pas de "voix singulière" française?Jordan Bardella est revenu sur le déplacement à Moscou d’Emmanuel Macron, lequel se voulait médiateur dans cette crise.Pour M.Bardella, "il n’est pas perçu comme le Président de la République française, comme le Président d’un pays libre, autonome, indépendant, qui a une voix singulière, importante apportée sur la scène internationale, mais plutôt comme le représentant de l’Otan."Corrigée par l’animatrice Léa Salomé sur le fait qu’il s’agissait plutôt d’un représentant de l’Union européenne et non de l’Alliance puisque "ce n’est pas la même chose", il a toutefois insisté:"Oui, et de l’Otan. L’Otan est devenu l’instrument de la domination géopolitique des États-Unis sur l’Europe."Parlant de la possible victoire de Marine Le Pen à la présidentielle, M.Bardella a estimé qu’ils tenaient à avoir "des relations équilibrées à la fois avec les États-Unis et la Russie"."Je pense que la guerre économique qui est menée à la Russie par des sanctions depuis maintenant plusieurs années n’a aucun sens et que nous devons travailler avec la Russie, parler avec Vladimir Poutine comme avec toutes les puissances du monde, parce que notre vision du monde est aussi celle d’un monde multipolaire".
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Pour Bardella, "la guerre larvée contre la Russie" n’est pas "dans l’intérêt de la France"
Dans les relations franco-russes "se pose la question de notre appartenance au commandement militaire de l’Otan", observe Jordan Bardella. Saluant le retrait de certaines des troupes russes à la frontière ukrainienne, le président par intérim du RN juge que "la russophobie" n’est pas "dans l'intérêt de la France".
Cible des accusations de l’Occident concernant une invasion de l’Ukraine, la Russie a commencé le 15 février le retrait de ses troupes des districts militaires Sud et Ouest à la fin des exercices qu’elle menait. "Un signe encourageant", a jugé ce mercredi Jordan Bardella.
Invité sur France Inter au lendemain de la suspension de Nicolas Bay, soupçonné d’avoir transmis des informations internes du Rassemblement national à Éric Zemmour, le président par intérim du parti a également été interrogé quant à la situation autour de
la crise en Ukraine.
"Le retrait des troupes par Vladimir Poutine à la frontière ukrainienne est un signe encourageant de désescalade […]. Dans ce dossier se pose la question de notre appartenance au commandement militaire de l’Otan", a-t-il observé.
Pas de "voix singulière" française?
Jordan Bardella est revenu sur le déplacement à Moscou d’
Emmanuel Macron, lequel se voulait médiateur dans cette crise.
Pour M.Bardella, "il n’est pas perçu comme le Président de la République française, comme le Président d’un pays libre, autonome, indépendant, qui a une voix singulière, importante apportée sur la scène internationale, mais plutôt comme le représentant de l’Otan."
Corrigée par l’animatrice Léa Salomé sur le fait qu’il s’agissait plutôt d’un représentant de l’Union européenne et non de l’Alliance puisque "ce n’est pas la même chose", il a toutefois insisté:
"Oui, et de l’Otan. L’Otan est devenu l’instrument de la domination géopolitique des États-Unis sur l’Europe."
Parlant de la possible victoire de Marine Le Pen à la présidentielle, M.Bardella a estimé qu’ils tenaient à avoir "des relations équilibrées à la fois avec les États-Unis et la Russie".
"Je pense que la guerre économique qui est menée à la Russie par des sanctions depuis maintenant plusieurs années n’a aucun sens et que nous devons travailler avec la Russie, parler avec Vladimir Poutine comme avec toutes les puissances du monde, parce que notre vision du monde est aussi celle d’un monde multipolaire".
"Je ne conçois pas la Russie comme un ennemi ou comme un adversaire. […] L’obsession d’une espèce de russophobie, d'une guerre larvée contre la Russie n’est pas dans l’intérêt de la France", a estimé le président par intérim du RN.