Station de pompage de gaz - Sputnik Afrique, 1920, 08.10.2021
Crise du gaz 2021
L’augmentation du prix du gaz en Europe, enregistrée depuis le début de 2021, s’est accélérée en septembre. Si le 1er septembre, 1.000 mètres cubes se vendaient 614 dollars, contre plus de 1.030 dollars à la fin du mois.

L’Europe a consommé plus de 80% du gaz stocké pendant l’été

© Photo Pexels/Pixabay / Poêle brûlantGaz, image d'illustration
Gaz, image d'illustration - Sputnik Afrique, 1920, 31.01.2022
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Les réservoirs souterrains de gaz ne sont désormais remplis qu’à moins de 40% en Europe, qui a d’ailleurs consommé plus de 80% du combustible bleu stocké pendant l’été, d’après Gas Infrastructure Europe.
Moins de 20% du gaz naturel pompé durant l’été dans les réservoirs souterrains européens y restent à l’heure actuelle, a fait savoir le groupe gazier russe Gazprom sur sa chaîne Telegram.
"Les réservoirs souterrains de l’Europe ne contiennent plus que moins de 20% du gaz stocké durant l’été. Selon les données de Gas Infrastructure Europe, à la date du 29 janvier, le volume du gaz dans les réservoirs européens est de 27,3% inférieur au niveau de 2021", indique la compagnie qui assure un tiers de la consommation gazière européenne.
Au total, les réservoirs sont remplis à 39%. Depuis le 11 janvier, l’Europe enregistre des chiffres historiquement bas de ses réserves de gaz dans le sillage de la flambée inédite des prix du combustible bleu.

Un record de plus

Dans le même temps, les volumes du gaz naturel liquéfié (GNL) pompés des terminaux d’importation dans le système européen de transmission ont eux aussi atteint un niveau record depuis le début des statistiques en 2011.
Ainsi, près de 405 millions de mètres cubes de gaz ont été livrés en Europe à la date du 28 janvier, ce qui représente une hausse de 110% par rapport à la moyenne de ces cinq dernières années, toujours d’après les données de Gas Infrastructure Europe.

Menace de sanctions contre le Nord Stream 2

En décembre dernier, Vladimir Poutine promettait que son pays livrerait d’"importants volumes de gaz supplémentaires" aux pays européens une fois que le gazoduc Nord Stream 2 aurait reçu le feu vert du régulateur allemand.
Pourtant, Berlin ne semble pas trop pressé à autoriser le lancement des travaux du gazoduc. En plus, sur fond de tensions opposant Moscou à Kiev, la chef de la diplomatie allemande Annalena Baerbok s’est récemment déclarée prête à imposer des sanctions contre le Nord Stream 2.
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