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Covid-19

Que dit l'analyse des eaux usées sur la suite de la pandémie à Marseille?

© Photo Pixabay / ctvgsEau
Eau - Sputnik Afrique, 1920, 18.01.2022
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La disparition du variant Delta et le niveau "exceptionnel" de la circulation de l’Omicron. Tels sont les constats de l'analyse des eaux usées de Marseille dévoilée par les marins-pompiers auprès de BFM TV. Une stabilisation de la situation est pourtant constatée en Île-de-France par des épidémiologistes qui s’attendent à une décrue de l'épidémie.
Alors qu’une décrue de l’épidémie semble se profiler en France, Marseille montre un niveau de circulation du virus toujours inquiétant, selon l’analyse des relevés de concentration du Covid-19 dans les eaux usées de la ville présentée par les marins-pompiers de Marseille auprès de BFM TV.
Au 17 janvier, une grande partie de la ville, de Septèmes-les-Vallons aux Comptes, était touchée par un niveau "exceptionnel" de circulation du virus. Certaines zones, comme le VIIe arrondissement, à Allauch ou encore à Aubagne, redevenaient un peu plus modérées, atteignant le niveau "très élevé".

"Ce qu’il y a de nouveau cette semaine et ce qui est quand même très important, c’est la disparition du variant Delta qui a été responsable du nombre très important d’hospitalisations et de réanimations. Donc le variant Delta on ne le voit plus sur Marseille, à part quelques petites zones […]. Il n’y a essentiellement que de l’Omicron", indique à la chaîne le contre-amiral Patrick Augier, commandant du bataillon de marins-pompiers de Marseille.

Quant aux conclusions sur le pic de l'Omicron qui aurait été franchi le 13 janvier d’après le graphique présenté, il reste "très prudent", préférant "attendre quelques jours pour le confirmer", car "les week-ends sont un petit peu particuliers": mouvements de populations, faible nombre de personnels lors de la journée de grèves dans les écoles, etc.

Des chiffres en baisse dans l’Hexagone?

Après des semaines marquées par des records de contaminations, les chiffres de l’épidémie commencent à décliner depuis quelques jours en France. Ainsi, 294.452 cas quotidiens en moyenne ont été enregistrés au 16 janvier sur les sept derniers jours contre 313.252 le dimanche précédent, selon Santé publique France.

"La décrue a commencé", a déclaré lundi sur France Inter le professeur Arnaud Fontanet, affirmant que le pic des contaminations a été dépassé en Île-de-France.

Le même scénario est attendu dans les autres régions. "Le nombre d’infections va décroître considérablement pendant le mois de février, et effectivement au mois de mars on devrait être à un niveau très bas", estime le membre du Conseil scientifique.
La directrice générale de Santé publique France, Geneviève Chêne, a appelé lundi 17 janvier sur Franceinfo à la prudence, car "il est trop tôt pour dire que le pic épidémique est passé".
Admettant "une différence entre les territoires, comme en Île-de-France, où on observe plutôt une stabilisation ces derniers jours", elle note une progression du nombre de cas de Covid-19 dans tous les autres territoires. "Le pic est en train de passer devant nos yeux", assure-t-elle, craignant cependant une "tendance à l'augmentation des hospitalisations".
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