Pour Trump, le pays avec lequel il est le plus difficile de traiter n’est pas la Russie mais les USA

© AP Photo / Gerald HerbertDonald Trump
Donald Trump  - Sputnik Afrique, 1920, 16.01.2022
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Comparant sa présidence avec celle de Joe Biden, Donald Trump a accusé ce dernier d’avoir porté atteinte au statut du pays et sa grandeur. Il a souligné notamment que les États-Unis sont le pays le plus difficile avec lequel traiter à cause de "fous".
Lors de son premier meeting de cette année, dans l’Arizona, Donald Trump s’est emporté à nouveau contre le Président actuel, accusant son administration de transformer les États-Unis en "une version en grand du Venezuela".
L’ancien Président a notamment blâmé "le Parti démocrate radical" animé par "un esprit méchant et vicieux de fascisme de gauche" et a évoqué "un groupe horrible" de gens au pouvoir.
"Les gens me demandent souvent… quel a été le pays le plus difficile avec lequel traiter, était-ce la Russie ou la Chine, ou, peut-être, la Corée du Nord ou l'Iran? J'ai dit non, le pays le plus difficile avec lequel traiter a été les États-Unis. Nous avons des gens fous, ils montent un canular totalement fabriqué à propos de la Russie", a-t-il déclaré.
Il convient de rappeler que le 3 novembre 2020, le jour de l’élection présidentielle, Donald Trump avait tenu des propos similaires sur Fox News. Répondant aux journalistes qui voulaient savoir s’il avait aimé être Président, il avait alors souligné qu’il avait eu affaire à des gens qui étaient "très trompeurs" et que les États-Unis eux-mêmes étaient le pays le plus "difficile avec lequel traiter".

Une menace russe?

Toujours dans l’Arizona, l’ancien Président a également dénoncé un manque de respect de la part d’autres nations, dont la Russie et la Chine, envers les États-Unis sous Joe Biden. Il a d’ailleurs accusé la Russie de menacer l’Ukraine et d’avoir l’intention de déployer des forces à Cuba et au Venezuela.
Par le passé, le Kremlin avait à plusieurs reprises rejeté les accusations concernant des tentatives d’envahir l’Ukraine. Quant au possible déploiement d’infrastructures militaires russes à Cuba et au Venezuela, le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a récemment déclaré qu'"il ne voulait rien confirmer ni exclure". De son côté, le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, a à son tour noté que les États-Unis donneraient une réponse décisive si la Russie déployait des troupes en Amérique latine.
Invité début janvier sur Fox News, Cory Mills, l'ancien conseiller à la Défense de Trump, a estimé que le Kremlin construisait ses liens avec l'administration actuelle de la Maison-Blanche à partir d'une position de force, après les échecs en politique étrangère de l'équipe de Joe Biden
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