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L’UE redouterait un effet boomerang en cas de sanctions contre Moscou
L’UE redouterait un effet boomerang en cas de sanctions contre Moscou
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En cas d’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie, celle-ci pourrait non seulement décréter un "retour à l’envoyeur", mais également engager des... 10.01.2022, Sputnik Afrique
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Plusieurs pays de l'Union européenne manifestent à Washington leur inquiétude au sujet des retombées économiques d'éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie, fait savoir l’agence de presse Bloomberg, rappelant que l'imposition de restrictions à l’encontre de Moscou n’était pas toujours approuvée par tous les alliés européens des États-Unis.Plusieurs États européens craignent non seulement des conséquences importantes pour leurs économies, mais aussi des représailles de la part de la Russie qui, à leur avis, pourrait cesser de les approvisionner en gaz, alors que le continent est déjà aux prises avec des prix record des ressources énergétiques. Ce qui fait que l'adoption d'un accord sur certaines décisions antirusses pourrait se révéler une tâche difficile pour les États-Unis et leurs partenaires européens.Les sanctions évoquées sont la suppression du système de paiement international Swift, des restrictions à imposer aux banques russes à convertir des devises ainsi que des limitations dans le domaine des technologies et des matériels comme les semi-conducteurs, selon Bloomberg. Cela pourrait toucher tous les secteurs, des équipements techniques et machines-outils aux smartphones, consoles de jeux et téléviseurs, en passant par des contrôles à l’exportation.Un ancien responsable lié à l'administration américaine actuelle a en outre soulevé le sujet du gazoduc Nord Stream 2 et le départ d’Angela Merkel qui était capable de trouver un terrain d’entente tant pour l'UE qu’avec Vladimir Poutine.Propositions de MoscouKiev et les pays occidentaux formulent régulièrement à l’encontre de Moscou des ultimatums assortis de sanctions à la suite d’une prétendue concentration de soldats russes à la frontière ukrainienne. Le Kremlin a déclaré à plusieurs reprises qu’il n'allait attaquer personne et pouvait déplacer à sa guise ses troupes sur son propre sol.Il a expliqué que l’Otan ne faisait que se servir de ce prétexte pour s’élargir vers l’Est et arriver à proximité immédiate du territoire russe. Dans ce contexte, La Russie a formulé le 17 décembre des propositions en vue de garantir sa sécurité, prévoyant notamment l’engagement de l’Alliance à ne pas intégrer l'Ukraine, ce qui serait contraire à la promesse des pays membres de l'OSCE de ne pas renforcer leur propre sécurité au détriment de celle des autres.Négociations de GenèveLes 9 et 10 janvier, se tiennent à Genève des consultations à huis clos entre les États-Unis et la Russie sur les garanties de sécurité réclamées par Moscou. La rencontre réunit les numéros 2 des Affaires étrangères des deux pays, à savoir la secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman et le vice-ministre Sergueï Riabkov."L’entretien a été compliqué, il ne pouvait pas être simple", a indiqué le responsable russe aux journalistes à l’issue des discussions de dimanche.
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L’UE redouterait un effet boomerang en cas de sanctions contre Moscou
15:44 10.01.2022 (Mis à jour: 02:40 12.01.2022) En cas d’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie, celle-ci pourrait non seulement décréter un "retour à l’envoyeur", mais également engager des représailles, estiment certains pays européens. Ce qui, selon Bloomberg, laisse présager des difficultés dans l’élaboration d’un potentiel accord de ceux-ci avec les États-Unis.
Plusieurs pays de l'Union européenne manifestent à Washington leur inquiétude au sujet des retombées économiques d'éventuelles nouvelles sanctions contre la Russie, fait savoir l’agence de presse Bloomberg, rappelant que
l'imposition de restrictions à l’encontre de Moscou n’était pas toujours approuvée par tous les alliés européens des États-Unis.
Plusieurs États européens craignent non seulement des conséquences importantes pour leurs économies, mais aussi des représailles de la part de la Russie qui, à leur avis, pourrait cesser de les approvisionner en gaz, alors que le continent est déjà aux prises avec des prix record des ressources énergétiques. Ce qui fait que l'adoption d'un accord sur certaines décisions antirusses pourrait se révéler une tâche difficile pour les États-Unis et leurs partenaires européens.
Les sanctions évoquées sont la suppression du système de paiement international Swift, des restrictions à imposer aux banques russes à convertir des devises ainsi que des limitations dans le domaine des technologies et des matériels comme les semi-conducteurs, selon Bloomberg. Cela pourrait toucher tous les secteurs, des équipements techniques et machines-outils aux smartphones, consoles de jeux et téléviseurs, en passant par des contrôles à l’exportation.
Un ancien responsable lié à l'administration américaine actuelle a en outre soulevé le sujet du
gazoduc Nord Stream 2 et le départ d’Angela Merkel qui était capable de trouver un terrain d’entente tant pour l'UE qu’avec Vladimir Poutine.
Kiev et les pays occidentaux formulent régulièrement à l’encontre de Moscou des ultimatums assortis de sanctions à la suite d’une prétendue concentration de soldats russes à la frontière ukrainienne. Le Kremlin a déclaré à plusieurs reprises qu’il n'allait attaquer personne et pouvait déplacer à sa guise ses troupes sur son propre sol.
Il a expliqué que l’Otan ne faisait que se servir de ce prétexte pour s’élargir vers l’Est et arriver à proximité immédiate du territoire russe. Dans ce contexte, La Russie a formulé le 17 décembre
des propositions en vue de garantir sa sécurité, prévoyant notamment l’engagement de l’Alliance à ne pas intégrer l'Ukraine, ce qui serait contraire à la promesse des pays membres de l'OSCE de ne pas renforcer leur propre sécurité au détriment de celle des autres.
Les 9 et 10 janvier, se tiennent à Genève
des consultations à huis clos entre les États-Unis et la Russie sur les garanties de sécurité réclamées par Moscou. La rencontre réunit les numéros 2 des Affaires étrangères des deux pays, à savoir la secrétaire d’État adjointe Wendy Sherman et le vice-ministre Sergueï Riabkov.
"L’entretien a été compliqué, il ne pouvait pas être simple", a indiqué le responsable russe aux journalistes à l’issue des discussions de dimanche.