"Les nouveaux membres de l’UE, par antisoviétisme ou antirussisme, sont anticubains"

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Rachel Marsden - Sputnik Afrique, 1920, 06.01.2022
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Malgré la finalisation de plusieurs accords entre la France et Cuba, une partie du Parlement européen réclame toujours plus de sanctions contre La Havane. Décryptage de Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’IRIS, pour Le Désordre mondial.
Tandis que 114 élus démocrates américains demandent à Joe Biden de normaliser les relations avec Cuba, une partie de l’Union européenne résiste.
Une réaction qui pourrait surprendre, observe, Jean-Jacques Kourliandsky, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) sur les questions ibériques. Ainsi, il rappelle que la commissaire aux Finances de l’UE avait elle-même répété en décembre dernier que l’Union européenne condamnait les sanctions unilatérales américaines. La France semble, elle, élargir ses relations avec La Havane et a signé des accords avec Cuba, notamment en matière médicale. Reste que la résistance de l’UE s’expliquerait sans peine:
"Si on regarde les médias ou le Parlement européen, la tendance est plutôt favorable à une accentuation des sanctions. C’est dû au contexte européen dans lequel il y a d’une part les nouveaux membres de l’UE qui –par antisoviétisme ou antirussisme– sont anticubains par principe. Et d’autre part, au sein des pays de la vieille Europe, on constate la montée en puissance d’une extrême droite dont l’un des vecteurs identitaires est devenu, au nom de la liberté, l’anticommunisme, en particulier en Espagne."
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