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Le budget américain de la défense serait menacé par… Nord Stream 2
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Le gazoduc Nord Stream 2 fait toujours parler de lui. Après les attaques de l’Ukraine et les affirmations selon lesquelles Moscou s'en servirait comme d’une... 03.12.2021, Sputnik Afrique
2021-12-03T15:38+0100
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2022-01-10T17:57+0100
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Les sénateurs américains n'ont pas réussi à s'entendre sur les amendements à apporter au budget de la défense à la suite de désaccords sur le gazoduc Nord Stream 2, fait savoir Axios.Dans ce contexte, des membres du Parti républicain ont déjà décliné des dizaines de candidatures proposées par les Démocrates aux postes dirigeants du département d’État en réponse aux actions de l’administration. Le différend a même menacé de faire dérailler le projet de loi sur la défense qui doit être adoptée au plus tard le 31 décembre. La question de la concertation des amendements reste à l'ordre du jour.Le principal obstacle qui empêche la fin des débats est le refus du sénateur démocrate Chuck Schumer d’organiser un vote sur les amendements des Républicains, car ils supposent notamment la réintroduction de sanctions contre l'opérateur de Nord Stream 2.Néanmoins, selon les médias, le Sénat a convenu d'un examen accéléré des amendements qui prévoient notamment des propositions sur d’éventuelles restrictions concernant le gazoduc.Nouvelles sanctionsMalgré les nombreuses tentatives des Démocrates et des Républicains d’entraver le projet russe, Joe Biden a décidé au printemps qu’il n’imposerait pas de sanctions contre l’opérateur de la conduite, arguant entre autres de la nécessité de bonnes relations entre les États-Unis et l'Allemagne. En outre, selon le Président, le gazoduc sera opérationnel prochainement et il est inutile d'essayer de le bloquer à cette étape. De nouvelles sanctions pourraient enfin torpiller "l'unité transatlantique".Pourtant, de nouvelles restrictions, quoique symboliques, ont été annoncées fin novembre contre une entreprise et deux navires liés au gazoduc.Panique à KievL'Ukraine considère Nord Stream 2 comme une grande menace, car elle dépend dans une grande mesure des ressources tirées du transit du gaz russe par son territoire. Redoutant que cette source de revenus ne se tarisse, le pays s’oppose farouchement au projet depuis les premiers jours de sa réalisation.La Russie s’est pourtant déclarée prête à la mi-octobre à conserver le contrat sur le transit du gaz par l’Ukraine, voire à accroître les quantités. Vladimir Poutine a cependant averti que cette dernière opération pourrait s’avérer dangereuse, car "l’usure du système de transport du gaz en Ukraine est de 80-85%".Moscou a déjà appelé à de nombreuses reprises à sortir Nord Stream 2 du cadre de la politisation, le projet étant purement commercial et profitant à la fois à la Russie et à l’Union européenne.CertificationLe gazoduc sera mis en service lorsque le régulateur allemand aura certifié la société Nord Stream 2 AG en tant qu'opérateur indépendant. La procédure a été suspendue en novembre, l’entreprise devant mettre en place une société de droit allemand et présenter de nouveau tout le dossier.Nord Stream 2 "plonge" dans la mer Baltique sur la côte russe et va jusqu’à l'Allemagne. Il se compose de deux conduites d'une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an. Sa construction s'est achevée le 10 septembre.
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Le budget américain de la défense serait menacé par… Nord Stream 2
15:38 03.12.2021 (Mis à jour: 17:57 10.01.2022) Le gazoduc Nord Stream 2 fait toujours parler de lui. Après les attaques de l’Ukraine et les affirmations selon lesquelles Moscou s'en servirait comme d’une arme politique, c’est le Sénat américain qui se retrouve partagé sur la question dans le contexte de l’examen du budget de la Défense des États-Unis.
Les sénateurs américains n'ont pas réussi à s'entendre sur les amendements à apporter au budget de la défense à la suite de
désaccords sur le gazoduc Nord Stream 2, fait savoir Axios.
Dans ce contexte, des membres du Parti républicain ont déjà décliné des dizaines de candidatures proposées par les Démocrates aux postes dirigeants du département d’État en réponse aux actions de l’administration. Le différend a même menacé de faire dérailler le projet de loi sur la défense qui doit être adoptée au plus tard le 31 décembre. La question de la concertation des amendements reste à l'ordre du jour.
Le principal obstacle qui empêche la fin des débats est le refus du sénateur démocrate Chuck Schumer d’organiser un vote sur les amendements des Républicains, car ils supposent notamment la réintroduction de sanctions contre l'opérateur de Nord Stream 2.
Néanmoins, selon les médias, le Sénat a convenu d'un examen accéléré des amendements qui prévoient notamment des propositions sur d’éventuelles restrictions concernant le gazoduc.
Malgré les nombreuses tentatives des Démocrates et des Républicains d’entraver le projet russe, Joe Biden a décidé au printemps qu’il n’imposerait pas de sanctions contre l’opérateur de la conduite, arguant entre autres de la nécessité de bonnes relations entre les États-Unis et l'Allemagne. En outre, selon le Président, le gazoduc sera opérationnel prochainement et il est inutile d'essayer de le bloquer à cette étape. De nouvelles sanctions pourraient enfin torpiller "l'unité transatlantique".
Pourtant,
de nouvelles restrictions, quoique symboliques, ont été annoncées fin novembre contre une entreprise et deux navires liés au gazoduc.
L'Ukraine considère Nord Stream 2 comme une grande menace, car elle dépend dans une grande mesure des ressources tirées du transit du gaz russe par son territoire. Redoutant que cette source de revenus ne se tarisse, le pays s’oppose farouchement au projet depuis les premiers jours de sa réalisation.
La Russie s’est pourtant déclarée prête à la mi-octobre à conserver le contrat sur le transit du gaz par l’Ukraine, voire à accroître les quantités. Vladimir Poutine a cependant averti que cette dernière opération pourrait s’avérer dangereuse, car "l’usure du système de transport du gaz en Ukraine est de 80-85%".
Moscou a déjà appelé à de nombreuses reprises à sortir Nord Stream 2 du cadre de la politisation,
le projet étant purement commercial et profitant à la fois à la Russie et à l’Union européenne.
Le gazoduc sera mis en service lorsque le régulateur allemand aura certifié la société Nord Stream 2 AG en tant qu'opérateur indépendant.
La procédure a été suspendue en novembre, l’entreprise devant mettre en place une société de droit allemand et présenter de nouveau tout le dossier.
Nord Stream 2 "plonge" dans la mer Baltique sur la côte russe et va jusqu’à l'Allemagne. Il se compose de deux conduites d'une capacité totale de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an. Sa construction s'est achevée le 10 septembre.