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Santé publique France révèle quel type de population a le plus tendance à boire de l’alcool
Santé publique France révèle quel type de population a le plus tendance à boire de l’alcool
Sputnik Afrique
D’après une étude de Santé publique France, 23,7% des Français ont une consommation excessive d’alcool. Un chiffre qui bouge peu depuis 2017. La consommation... 09.11.2021, Sputnik Afrique
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Durant l’année 2020, entre confinements et déconfinements, Santé publique France a tenté d’évaluer la consommation d’alcool des Français. D’après son étude, portant sur près de 15.000 personnes, 23,7% de la population âgée de 18 à 75 ans "dépassent les repères de consommation". Avec ces mêmes repères, le chiffre était de 23,6% en 2017, soit une évolution peu significative.Ces fameux repères à ne pas dépasser sont la consommation de plus de deux verres standards par jour, pas tous les jours, et pas plus de 10 verres par semaine. Ceux-ci ont déjà fait l’objet de plusieurs campagnes de prévention. En deçà de ces indicateurs, la consommation d’alcool est considérée "à moindre risque".Profil typeLes chercheurs se sont également intéressés à la sociologie des répondants pour tenter de déterminer quelles catégories de population dépassent ces limites. Première indication: les hommes sont proportionnellement deux fois plus nombreux que les femmes à avoir une consommation à risque, respectivement 33,2% et 14,7%. La différence selon les tranches d’âge est moins marquée. Ainsi, la différence la plus nette se situe entre les 65-75 ans (26,4%) et les 55-64 ans (21,7%).Au total, 47,7% des personnes qui dépassent les repères n’avaient aucun diplôme ou un diplôme inférieur ou égal au baccalauréat. Les buveurs sont surreprésentés chez les personnes aux revenus plus élevés, en particulier chez les femmes ayant un diplôme d’enseignement supérieur et un emploi. Chez les hommes, le chômage est un indicateur d’une consommation plus élevée.Pour tous ces critères, les proportions de buveurs sont presque égales à celles de 2017. En conclusion, Santé publique France estime que ces résultats "soulignent le besoin de renforcer les actions de prévention notoirement efficaces". "Le travail de débanalisation de la consommation d’alcool est rendu à la fois indispensable et très difficile du fait de la puissance du marketing déployé par les industriels de l’alcool en France", déplore l’agence.Plus que la RussieLongtemps considérée comme un pays lourdement touché par l’alcoolisme, la Russie a commencé à s’attaquer à ce problème au début des années 2000. Ses efforts se sont vus récompensés par un rapport particulièrement encourageant de l’OMS en 2019, indiquant une baisse de la consommation d’alcool de 43% entre 2003 et 2016. En marge de ces progrès, l’espérance de vie a considérablement augmenté par rapport aux années 1990.En 2019, le niveau de consommation en Russie était égal à celui de la France: 11,7 litres d’alcool pur par an et par habitant. Depuis, la tendance se poursuit, les Russes se situant désormais sous le niveau des Français, respectivement 11,2 et 12,3 litres par an, selon les chiffres de l’OCDE publiés en avril 2021. La consommation d’alcool en France avait particulièrement augmenté durant les confinements. Elle reste une des plus élevées au monde, selon Santé publique France.
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Santé publique France révèle quel type de population a le plus tendance à boire de l’alcool
15:58 09.11.2021 (Mis à jour: 17:49 10.01.2022) D’après une étude de Santé publique France, 23,7% des Français ont une consommation excessive d’alcool. Un chiffre qui bouge peu depuis 2017. La consommation moyenne dépasse d’ailleurs celle de la Russie.
Durant l’année 2020, entre confinements et déconfinements, Santé publique France a tenté d’évaluer
la consommation d’alcool des Français. D’après
son étude, portant sur près de 15.000 personnes, 23,7% de la population âgée de 18 à 75 ans "dépassent les repères de consommation". Avec ces mêmes repères, le chiffre était de 23,6% en 2017, soit une évolution peu significative.
Ces fameux repères à ne pas dépasser sont la consommation de plus de deux verres standards par jour, pas tous les jours, et pas plus de 10 verres par semaine. Ceux-ci ont déjà fait l’objet de plusieurs campagnes de prévention. En deçà de ces indicateurs, la consommation d’alcool est considérée "à moindre risque".
Les chercheurs se sont également intéressés à la sociologie des répondants pour tenter de déterminer quelles catégories de population dépassent ces limites. Première indication: les hommes sont proportionnellement deux fois plus nombreux que les femmes à avoir une consommation à risque, respectivement 33,2% et 14,7%. La différence selon les tranches d’âge est moins marquée. Ainsi, la différence la plus nette se situe entre les 65-75 ans (26,4%) et les 55-64 ans (21,7%).
Au total, 47,7% des personnes qui dépassent les repères n’avaient aucun diplôme ou un diplôme inférieur ou égal au baccalauréat. Les buveurs sont surreprésentés chez les personnes aux revenus plus élevés, en particulier chez les femmes ayant un diplôme d’enseignement supérieur et un emploi. Chez les hommes, le chômage est un indicateur d’une consommation plus élevée.
Pour tous ces critères, les proportions de buveurs sont presque égales à celles de 2017. En conclusion, Santé publique France estime que ces résultats "soulignent le besoin de renforcer les
actions de prévention notoirement efficaces". "Le travail de débanalisation de la consommation d’alcool est rendu à la fois indispensable et très difficile du fait de la puissance du marketing déployé par les industriels de l’alcool en France", déplore l’agence.
Longtemps considérée comme un pays lourdement touché par l’alcoolisme, la Russie a commencé à s’attaquer à ce problème au début des années 2000. Ses efforts se sont vus récompensés par un
rapport particulièrement encourageant de l’OMS en 2019, indiquant une baisse de la consommation d’alcool de 43% entre 2003 et 2016. En marge de ces progrès, l’espérance de vie a considérablement augmenté par rapport aux années 1990.
En 2019, le niveau de consommation en Russie était égal à celui de la France: 11,7 litres d’alcool pur par an et par habitant. Depuis, la tendance se poursuit, les Russes se situant désormais sous le niveau des Français, respectivement 11,2 et 12,3 litres par an, selon les chiffres de l’OCDE publiés en avril 2021. La consommation d’alcool en France
avait particulièrement augmenté durant les confinements. Elle reste une des plus élevées au monde, selon Santé publique France.