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Accusations d'essais illégaux à l'IHU de Marseille: l'ANSM saisit le procureur
Accusations d'essais illégaux à l'IHU de Marseille: l'ANSM saisit le procureur
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L'ANSM a annoncé mercredi qu'elle allait "diligenter une inspection au sein" de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, dirigé par le professeur... 27.10.2021, Sputnik Afrique
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L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a également indiqué à l'AFP qu'elle avait saisi le procureur de la République pour ces faits confirmés mercredi par l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).Selon le site d'information, cette expérimentation utilisait une combinaison de quatre médicaments dont l'efficacité conjointe n'avait jamais été évaluée et était menée malgré le refus de l'ANSM, qui doit donner son aval aux recherches impliquant des êtres humains, en particulier les essais cliniques de médicaments.L'ANSM a indiqué avoir été "alertée en mai 2021 [...] sur de possibles manquements de l'IHU de Marseille" quant à la réglementation de ces essais.L'AP-HM, qui a mené une enquête interne rapide face à la "gravité potentielle des faits relatés", a indiqué mercredi qu'un "protocole de recherche sur cette combinaison d'antibiotiques avait bien été déposé".Une porte-parole a précisé à l'AFP que ce protocole avait été déposé en août 2019, mais qu'il avait été retiré un mois plus tard "compte tenu des réserves émises par l'ANSM".Or, "en l'absence d'essai ouvert et malgré les réserves émises par l'ANSM, l'IHU Méditerranée a continué à délivrer ces traitements", a expliqué la porte-parole de l'AP-HM.L'enquête menée par l'organisme, dont dépend l'IHU, confirme également que "certains" des patients traités contre la tuberculose avec la combinaison d'antibiotiques mise en cause ont été "atteints de complications rénales dont au moins un d'entre eux a nécessité une intervention chirurgicale", a écrit l'AP-HM.Elle explique qu'elle va poursuivre ses investigations, en lien avec les autorités de tutelles compétentes, notamment l'ANSM.Raoult inébranlablePar la suite, il a également démenti l’existence de recherches sur le traitement de la tuberculose.L'IHU et M.Raoult ont rencontré un fort écho médiatique au début de la pandémie de Covid-19, en 2020, en prônant l'hydroxychloroquine comme traitement de la maladie, malgré l'absence d'effet prouvé.
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Accusations d'essais illégaux à l'IHU de Marseille: l'ANSM saisit le procureur
21:41 27.10.2021 (Mis à jour: 17:48 10.01.2022) L'ANSM a annoncé mercredi qu'elle allait "diligenter une inspection au sein" de l'Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille, dirigé par le professeur controversé Didier Raoult, qui a "continué à délivrer" des traitements contre la tuberculose", sans son autorisation.
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a également indiqué à l'AFP qu'elle avait saisi le procureur de la République pour ces faits confirmés mercredi par l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM).
Le 22 octobre, Mediapart a révélé que "depuis 2017, l'IHU mène une expérimentation sauvage contre la tuberculose, provoquant chez plusieurs patients, dont un mineur, de graves complications".
Selon le site d'information, cette expérimentation utilisait une combinaison de quatre médicaments dont l'efficacité conjointe n'avait jamais été évaluée et était menée malgré le refus de l'ANSM, qui doit donner son aval aux recherches impliquant des êtres humains, en particulier les essais cliniques de médicaments.
L'ANSM a indiqué avoir été "alertée en mai 2021 [...] sur de possibles manquements de l'IHU de Marseille" quant à la réglementation de ces essais.
"Aux termes de nos premières investigations, nous considérons que certaines études auraient dû être menées conformément à la législation encadrant les recherches impliquant la personne humaine [...]. Ceci n'est pas admissible", a indiqué l'autorité.
L'AP-HM, qui a mené une enquête interne rapide face à la "gravité potentielle des faits relatés", a indiqué mercredi qu'un "protocole de recherche sur cette combinaison d'antibiotiques avait bien été déposé".
Une porte-parole a précisé à l'AFP que ce protocole avait été déposé en août 2019, mais qu'il avait été retiré un mois plus tard "compte tenu des réserves émises par l'ANSM".
Or, "en l'absence d'essai ouvert et malgré les réserves émises par l'ANSM, l'IHU Méditerranée a continué à délivrer ces traitements", a expliqué la porte-parole de l'AP-HM.
L'enquête menée par l'organisme, dont dépend l'IHU, confirme également que "certains" des patients traités contre la tuberculose avec la combinaison d'antibiotiques mise en cause ont été "atteints de complications rénales dont au moins un d'entre eux a nécessité une intervention chirurgicale", a écrit l'AP-HM.
Elle explique qu'elle va poursuivre ses investigations, en lien avec les autorités de tutelles compétentes, notamment l'ANSM.
"Les dernières +révélations+ sont une tempête dans un verre d'eau", avait écrit sur Twitter lundi le professeur Raoult.
Par la suite, il a également démenti l’existence de recherches sur le traitement de la tuberculose.
L'IHU et M.Raoult ont rencontré un fort écho médiatique au début de la
pandémie de Covid-19, en 2020, en prônant l'hydroxychloroquine comme traitement de la maladie, malgré l'absence d'effet prouvé.