Convocation pour des faits de pédopornographie? La gendarmerie met en garde contre une arnaque

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Une personne devant un ordinateur - Sputnik Afrique, 1920, 07.10.2021
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De nouveaux mails frauduleux sont apparus sur Internet. Pas parfaite orthographiquement, mais dotée de quelques logos officiels, la missive est une convocation pour des faits de pédophilie et pédopornographie. Toutefois, les forces de l’ordre ont pour habitude de débarquer directement chez l’auteur présumé de ce type de faits sans convocation.
Depuis fin septembre, certains internautes signalent avoir reçu un mail comportant des fautes d’orthographe signé soit de la "Brigade protections mineurs", soit d’Interpol. Envoyé par une "commissaire divisionnaire", une "commissaire générale de la police fédérale" ou une "directrice d'Europol", il est orné du logo de la police judiciaire.
La "commissaire" explique que le destinataire fait l'objet de plusieurs poursuites judiciaires, notamment pour des faits de pédopornographie, pédophilie, exhibitionnisme, cyberpornographie et trafic sexuel, relate BFM TV.
Le mail demande à son destinataire de prendre contact afin qu’il soit "mis en examen". Si la victime de l’arnaque répond, les escrocs peuvent par la suite réclamer de l'argent. Les enquêteurs remontent difficilement jusqu'aux auteurs, basés en général dans des pays d’Afrique.

La gendarmerie n’envoie pas de mails

"Si vous avez commis une infraction, d'autant plus celles citées par ce faux mail, la police ne vous envoie pas une convocation, elle vient vous cueillir à votre domicile à six heures du matin", explique un enquêteur auprès de BFM.

La gendarmerie assure la même chose: "Jamais la gendarmerie (encore moins son chef) ne vous enverra de mail!".
En cas de réception de ce type de mail, la police conseille de vérifier les fautes d'orthographe, de chercher les noms cités, les fonctions des personnes mentionnées et de signaler le contenu frauduleux sur la plateforme Pharos.
Fin février, lors d’une énième vague de mails frauduleux, la "vraie" Brigade de protection des mineurs de Paris avait fait part de sa saturation par les appels téléphoniques d’internautes paniqués.
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