Le mot est lâché: un nouveau tsunami viral déferlerait sur l’Hexagone! «Nous sommes entrés dans une quatrième vague», assenait ce 19 juillet le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal, avant d’ajouter: «En une semaine, le taux d'incidence a augmenté de près de 125%.» L’aggravation de la situation parmi les jeunes adultes semble jusqu’ici la marque de ce nouvel épisode. Ainsi, début juillet, la prévalence du variant Delta était quatre fois plus importante chez les 20-30 ans que chez les 50-60 ans!
L’hôpital public tient toujours
Bien qu’employée dans un autre service, la jeune femme a dû retrousser les manches de sa blouse et prêter main-forte au service Covid lors des épisodes les plus trépidants de la pandémie. Au micro de Sputnik, elle affirme n’avoir pas observé la moindre surcharge pour l’instant. D’après elle, d’habitude, «c’est l’hôpital public qui est impacté en premier», avant que ça se fasse sentir dans son établissement. Or, là, il «arrive à absorber les malades».
«Comme chez nous on ne voit pas du tout cette vague arriver, je me demande si ce n’est pas une stratégie d’État. On commence à parler de la quatrième vague en été, pour inciter la population à se faire vacciner, en faisant planer la menace d’un nouveau confinement. Je ne trouve pas ça très honnête», s’indigne la jeune femme.
La «vague» constatée par le service Santé Public France se traduit surtout par le taux d’incidence qui grimpe en flèche (+62% sur la semaine du 5 au 11 juillet). En revanche, les décès poursuivent leur décrue (-7% sur la même semaine).
«Notre clinique n’est pas un hôpital de la première garde. On ne reçoit des patients que quand l’hôpital [public, ndlr] est déjà saturé. Nous sommes un hôpital de délestage en termes de réanimation», précise Adrien.
Pourtant, lors de la deuxième vague du Covid-19, l’établissement avait «accueilli le public en réanimation d’une manière intensive». Et on administrait aux autres patients le «traitement autorisé. C’est-à-dire quasi rien: doliprane et corticoïdes.»
«La vaccination, ce n’est pas tout!»
«Je ne sais pas si c’est une bonne chose de vacciner tout le monde, sachant que certains vaccins ne sont pas optimaux à 100%. Le gouvernement plébiscite Pfizer, qui est [théoriquement] en période de test jusqu’en 2023», nuance Adrien.
L’annonce du début d’un examen continu du vaccin français Sanofi-Pasteur incite le professionnel de santé à stigmatiser l’impasse que «la Haute Autorité de santé fait sur l’efficacité de certains traitements». «La vaccination, ce n’est pas tout!» s’exclame notre interlocuteur. Il accuse également le pass sanitaire «d’introduire plus de ségrégation dans la société» et «de la sévérité non saine envers la population».
Plus de visibilité sur les vaccins!
La déferlante de nouveaux cas alarme le gouvernement. On a comptabilisé plus de 18.000 contaminations en France le 20 juillet dernier. Néanmoins, ni la propagande acharnée en faveur de la piqûre, ni la menace d’une immunisation obligatoire des soignants n’ont ébranlé la résolution de Pauline.
«Je ne suis pas contre le vaccin. Je suis contre l’obligation, on ne peut pas obliger les gens à s’injecter un produit qui est sorti depuis un an, en phase expérimentale. Libre à chacun de disposer de son corps», déclare l’infirmière.
Adrien précise également son attitude par rapport aux contraintes gouvernementales: «Je ne suis pas contre le vaccin, attention! Si on me dit que, de par mon métier, je suis obligé de me faire vacciner, un document à l’appui, je le ferai. Mais je ne veux pas qu’on dise que c’est de mon plein gré, en me poussant à signer une décharge.»