Selon M. Achi, les différentes crises –socioéconomiques, politiques ou militaires– qu’a connues la Côte d’Ivoire depuis le début des années 1990 ont affecté la qualité de l’éducation. Ainsi, malgré les nombreuses initiatives en faveur de l’éducation prises par le gouvernement depuis 2011 –notamment une part de 5% du PIB, 18% du budget de l’État et 44% du budget de fonctionnement au titre de l’année 2019–, l’école ivoirienne reste toujours en difficulté.
En outre, face au changement perpétuel de la société, il devient impérieux que, de temps en temps, l’on fasse le point pour mesurer le chemin parcouru et, au besoin, apporter les ajustements nécessaires afin de poursuivre plus sereinement la digne marche vers le développement.
«Il nous faut courageusement, avec honnêteté et franchise, questionner le système, évaluer les rôles de toutes les parties prenantes, notamment de l’État qui offre la connaissance et également les parents qui sont au cœur de l’éducation, chacun devant faire le point», a-t-il souhaité.
Il s’agit, a-t-il ajouté, plus globalement de formuler des recommandations en vue d’un meilleur positionnement du système éducatif.
Ces états généraux constituent la quatrième concertation nationale autour de l’éducation après celles de 1977, 1985 et 1994, a rappelé le chef du gouvernement.