«Démonstration réussie! La DGA (Direction générale de l'armement) vient de réussir la destruction d'un drone par arme laser», a écrit la ministre Florence Parly sur le réseau social Twitter.
Il s’agit d’un «succès important pour notre stratégie de lutte anti-drone, notamment en vue des Jeux olympiques Paris 2024», a indiqué la responsable gouvernementale, qui s’est rendue plus tôt dans la journée dans le centre DGA Essais de missiles en Gironde pour une visite de ses moyens d’essais et des démonstrations du savoir-faire de la DGA en matière de lutte anti-drones.
Réparti sur trois sites principaux, DGA Essais de missiles compte près de 1.000 spécialistes et réalise des essais de systèmes d’armes, qu’ils soient aériens, terrestres, marins ou sous-marins, au profit des armées: missiles stratégiques, tactiques, torpilles & munitions, a indiqué de son côté la Direction générale de l’armement.
La menace que représentent les drones «se multiplie, aussi bien en opération extérieures que sur le territoire national», a souligné le cabinet de la ministre, cité par les médias.
Le système testé ce jour remplit les trois objectifs de la lutte anti-drone, «détecter, caractériser, neutraliser», explique le cabinet de Florence Parly.
Baptisé Helma-P et développé par la PME française Cilas, il consiste en un boîtier monté sur un trépied qui contient «un système de détection du drone, de pointage qui permet de le suivre, et un laser qui permet de le neutraliser», selon le cabinet.
Cette neutralisation peut se faire de deux manières: soit l'éblouir pour l'empêcher de s'orienter et donc l'immobiliser, soit «brûler le drone et le détériorer», ce qui se fait actuellement en un «délai inférieur à 10 secondes».